Au fil du temps, des années, des siècles, des métiers, pourtant indispensables il y a plus de 100 ans, ont disparu.
On pense évidemment aux bougnats, aux allumeurs de réverbères ou aux livreurs de lait.Mais d'autres métiers, autrefois très utiles mais qui peuvent nous sembler aujourd'hui assez improbables, ont aussi disparu. Il y a, par exemple, l'homme-radar qui devait détecter à l'aide de grands cônes collés à ses oreilles les moteurs d'avions ennemis. Il y a aussi le poseur de quilles qui, au bowling, était chargé de les ramasser après chaque lancé. Il y a encore le coupeur de glace, qui taillait des blocs de glace destinés aux entrepôts frais. Il y a également le lecteur public qui, dans les usines, était chargé de lire à voix haute les journaux et autres romans durant le temps de travail des ouvriers afin de les divertir. Ou encore l'homme-réveil qui allait frapper aux portes pour aller réveiller les médecins, les chauffeurs ou les commerçants. Ce qui est assez troublant c'est de se dire que, si ça trouve, dans 200 ans, il n'y aura plus d'agents de voyages, ni même de journalistes... Mais comment feront-ils alors ?
Billet d'humeur