Selon le Guardian, le prince saoudien Al Walid ben Talal n'a pas apprécié que Forbes n'évalue sa fortune qu'à 20 milliards de dollars et il a intenté un procès en diffamation.
Classé 26e fortune mondiale l'an dernier, le neveu du roi Abdallah avait déjà, après la parution du classement en mars, accusé Forbes d'avoir "désavantagé les investisseurs et les institutions du Moyen-Orient". Il reproche au magazine d'avoir sous-évalué de 9,6 milliards de dollars la valeur des participations qu'il détient, par le biais de sa société d'investissement Kingdom Holding Company, dans des entreprises comme Citigroup, News Corp ou Apple. C'est vrai qu'il y a de quoi être vexé car les Saoudiens aiment faire savoir qu'ils ont de l'argent. Fahd al-Saoud, un autre prince saoudien, avait privatisé, du mercredi 22 au vendredi 24 mai, pendant trois jours des attractions et conçu ses propres spectacles à Euro Disney. Le tout aura coûté la bagatelle de 15 millions d'euros…
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Un magazine sous-évalue sa fortune, il porte plainte
