Le spécialiste norvégien des croisières d'exploration Hurtigruten prévoit la construction de nouveaux bateaux d'exploration équipés d'une technologie hybride inédite, respectueuse de l'environnement.
Grâce à cette avancée, la propulsion tout électrique d'un bateau de croisière devient possible. Grâce à cette technologie hybride novatrice, la navigation par propulsion électrique sur une période de 15 à 30 minutes deviendra une réalité. Le principal atout réside dans la réduction totale de la consommation de carburant. Associée à une coque novatrice et à une utilisation optimale de l'électricité à bord, cette solution se traduira par une réduction de 20 % des émissions de CO2 - plus de 3 000 tonnes par an - et de la consommation de carburant. Les navires de croisière sont extrêmement énergivores dans leur fonctionnement et jusqu'ici, aucune technologie n'était capable de répondre aux besoins d'un bateau Hurtigruten tout électrique. Les nouveaux navires du leader norvégien des croisières d’exploration seront sans doute les premiers du genre au monde.Le contrat conclu avec le chantier naval Kleven prévoit la construction de deux bateaux d'une capacité de 530 lits chacun, avec la possibilité de construire deux navires supplémentaires. Les bateaux hybrides seront construits en deux phases. Le premier navire, qui sera prêt en 2018, sera équipé d'un moteur électrique auxiliaire qui permettra de réduire de 20 % les émissions de CO2. Le deuxième comprendra un véritable moteur hybride capable d'alimenter tout le bateau sur des périodes prolongées et des distances plus longues, au cœur des fjords et, plus important encore, des zones vulnérables. "Le recours à une propulsion entièrement verte est positive pour l'environnement mais aussi pour le confort des passagers, qui pourront profiter pleinement de leur expérience en pleine nature. Imaginez-vous naviguant au milieu des fjords dans un silence absolu, sans aucune émission de CO2" se félicite Daniel Skjeldam, PDG d'Hurtigruten.
Au total, cette nouvelle technologie nécessitera un investissement de 124 millions de couronnes norvégiennes (NOK), soit 13,5 millions d'euros.