Le patron du groupe AccorHotels, Sébastien Bazin, a prévu mercredi un "trou d'air de probablement trois ou quatre mois" à Paris après les attentats du 13 novembre dans la capitale française.
"On apprend, par ce qui s'est passé à Londres, à Madrid, que ça prend du temps, deux mois, trois mois, quatre mois. C'est un trou d'air, ça va se résorber, à condition que la sécurité soit bien assurée par les pouvoirs publics. Mais trois, quatre mois probablement", a déclaré Sébastien Bazin sur BFM Business, en allusion aux attentats de Londres (2005) et Madrid (2004). Les attentats de Paris, qui ont fait 130 morts, ont eu "un impact réel" sur la fréquentation "dans les quinze jours" qui ont suivi le 13 novembre. "Il y a aujourd'hui une obligation d'attente pour savoir comment les gens vont réagir après la COP 21 qui se passe bien dans nos hôtels à Paris et ailleurs", a-t-il détaillé. "On va voir ce qui va se passer sur la deuxième quinzaine de décembre. Les réservations de dernière minutes sont peu nombreuses par rapport à l'année dernière", selon le patron du groupe. "On a passé beaucoup de temps avec tous nos clients à leur expliquer qu'un contrôle aux frontières, ce n'était pas une fermeture des frontières. Cela va prendre du temps, c'est rassurant et ça marche", a-t-il dit.
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