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Attentats : comment sécuriser l'accès des monuments?

Après les attentats du 13 novembre, la question se pose de la difficulté à garantir la sécurité des visiteurs.
Que ce soit dans une manifestation publique de type spectacle, salon, etc., dans les grands magasins ou dans les musées et monuments, on ne pourra pas faire l'économie d'un renfort des effectifs de sécurité voire de changements dans le parcours visiteur.
Recruter pour assurer la sécurité
Sur le volet sécurité, le président François Hollande dans son discours devant le Parlement réuni en congrès à Versailles le 16 novembre a évoqué les dépenses à venir du pays.  Avec la formule : "Le pacte de sécurité doit l'emporter sur le pacte de stabilité", il a annoncé le futur dérapage des dépenses publiques. Lequel passera notamment par le recrutement de 5.000 policiers et gendarmes supplémentaires. Des effectifs qui ne pourront pas protéger chaque site. On le sait la sécurité civile relève des fonctions régaliennes de l'État. Mais il y a déjà longtemps qu'une partie en a été délégué à des sociétés privées (Cf. loi 83-629 du 12 juillet 1983, modifiée en 2003, art. L611-1 du code de la Sécurité intérieure...).
Nul doute que les entreprises privées, les collectivités et autres Epic gestionnaires de sites recevant du public devront eux aussi revoir ou "amender" leurs budgets. Pour créer des postes de vigiles et/ ou renforcer les contrôles quand les systèmes de filtrage par portique existent déjà comme au Louvre ou à Orsay. 

Aménager pour éviter les situations à risque
Quand on pense aux longues files d'attente devant les monuments, on imagine bien qu'il faudrait idéalement repenser le parcours du visiteur. A ce titre, l'exemple de la tour Eiffel est intéressant. Restée fermée tout le week-end du 14-15 novembre, elle avait rouvert lundi 16 dans l'après-midi. La préfecture de police de Paris avait envoyé une quinzaine de personnes armées pour patrouiller sur le parvis. Mardi, elle fermait de nouveau ses "portes" au public  en raison de problèmes d'organisation dans le dispositif de sécurité, a indiqué à l'AFP la société d'exploitation (SETE) du monument parisien, dont les salariés réclament davantage de sécurité au niveau du parvis.
L'idée, c'est d'"avoir un pré-filtrage (des visiteurs) avant qu'ils n'accèdent au parvis", au moyen de barrières "hautes de 1,90 m qui cercleraient le parvis avec deux ou trois points d'accès" où des fouilles pourraient être faites. La réflexion est engagée "et se poursuivra dans les semaines à venir". Le monument a rouvert en soirée. D'autres sites vont devoir, eux aussi, se poser la question de la sécurisation de leurs abords. En attendant que les visiteurs eux-mêmes apprennent la vigilance…
 

Auteur

  • Myriam Abergel
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