Un peu plus d'un mois après les attentats en région parisienne, deux fusillades ont eu lieu, samedi dernier, à Copenhague au Danemark.
Deux personnes sont mortes et cinq, blessées.La première fusillade s'est déroulée dans un centre culturel où se tenait une conférence ayant pour thème "art, blasphème et liberté d'expression", en hommage à Charlie Hebdo. Un tireur masqué s'est introduit dans l'entrée du centre culturel sans parvenir à entrer dans la salle. Il a commencé à tirer des coups de feu à l'extérieur et les policiers présents ont riposté. L'homme s'est enfui. Le réalisateur Finn Norgaard qui était à l'extérieur a été tué et trois policiers ont été blessés. Deux d'entre eux étaient des gardes du corps de Lars Vilks, un caricaturiste suédois déjà menacé pour avoir caricaturé Mahomet en 2007 qui était présent dans le centre culturel. La seconde fusillade à eu lieu devant une synagogue du centre-ville où se déroulait une cérémonie de confirmation. Un homme qui surveillait les accès au bâtiment est mort. Deux policiers ont également été blessés. "Nous pensons que le même homme est l'auteur des deux fusillades", a dit un porte-parole de la police.Dimanche matin à Copenhague, la police a abattu l'auteur présumé des deux fusillades. Il est soupçonné par les enquêteurs d'avoir voulu imiter les attentats à Paris en janvier. "Nous travaillons sur l'hypothèse selon laquelle la personne en question a pu être inspirée par les événements qui se sont déroulés à Charlie Hebdo à Paris", a déclaré à la presse Jens Madsen, des services de renseignement (PET). L'homme a été abattu après avoir ouvert le feu sur les forces de l'ordre.
Paris a condamné "avec la plus grande fermeté" cette "attaque terroriste". Washington a évoqué une attaque "déplorable" et proposé d'apporter son aide à l'enquête. Le Premier ministre britannique David Cameron a dénoncé un "attentat effroyable" contre "la liberté d'expression et la liberté de culte" et la chancelière allemande, Angela Merkel, "le mépris de la dignité humaine". Quant au Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahou, il a appelé dimanche les Juifs européens à s'installer en Israël, "votre foyer".