Le chef de l'Etat kenyan, Uhuru Kenyatta a annoncé mardi soir la fin de l'attaque terroriste d'un commando armé se revendiquant du groupe islamiste somalien Al-Shaabab, qui avait débutée samedi 21 septembre dernier.
Le bilan humain est lourd (bilan provisoire: 67 morts et 240 blessés), et les conséquences sur l'économie du pays encore incertaines, notamment sur le plan touristique, 2e secteur économique du pays (13,7 % du PIB, et 357 000 emplois directs en 2011). Le Quai d’Orsay a réitéré ses recommandations, appelant les français à faire preuve de vigilance dans les grandes villes kenyanes, notamment la ville de Nairobi et la ville de Mombasa. Les conseils de prudence s'appliquent nommément aux "lieux publics très fréquentés" (centres commerciaux, bars et restaurants des grandes villes…): compte-tenu de la nature du tourisme au Kenya, ces lieux ne sont pas fréquentés des touristes français, et absents des circuits proposés par les tour-opérateurs. L’Office de Tourisme du Kenya rappelle que la ville de Nairobi sert d'escale (une nuit tout au plus) avant de démarrer un safari dans les parcs du pays. Nairobi ne fait pas l'objet de séjours touristiques a proprement parlé de la part des voyageurs français, qui pour une très large majorité constituent une clientèle de loisirs. De même, les Français se rendant à "Mombasa" ont vocation à séjourner dans les stations balnéaires qui longent la Côte de Mombasa, et sont situées à 50 km au sud de la ville (Diani Beach). Les touristes ne séjournent pas dans la ville de Mombasa (2e ville du pays et important port commercial de l'Océan Indien). Aucune restriction de voyage n'a par ailleurs été formulée par le ministère des Affaires Etrangères et la carte du Kenya sur le Conseil aux Voyageurs n'a pas été modifiée, permettant ainsi le maintient des activités touristiques dans les sites les plus prisés des voyageurs français et internationaux (parcs du Masai Mara, Nakuru, Amboseli, Tsavo, Côte balnéaire de Mombasa, Naivasha, Mont Kenya, Samburu…). Aucune barrière gouvernementale ne contraint donc la poursuite des activités touristiques au Kenya, et notamment dans les parcs nationaux. Les tour-opérateurs français maintiennent leurs activités touristiques dans le pays : leurs partenaires locaux, hôteliers et réceptifs, les confortent d’ailleurs dans leur décision, leur informant que les activités sur place se déroulent tout à fait normalement. Ce soutien des professionnels du tourisme conforte également l’office de tourisme du Kenya dans sa volonté de maintenir toutes ses activités de promotion sur le marché français. L'OT du Kenya communiquera prochainement sur les actions de promotion B2B et B2C prévues pour les mois à venir: au programme en octobre: famtrip tour-opérateurs (Oct. 13-17) ; salon professionnel du tourisme Magical Kenya Travel Expo (Oct. 18-20), salon Grand Bivouac à Albertville (Oct. 17-20).