En 2013, la fréquentation des Français a chuté de 6% à l'île Maurice. Une baisse comprensée par l'arrivée de nouveaux marchés.
Si, selon François Eynaud, président de l'Association des hôteliers et restaurateurs de l'île Maurice, le "marché français" reste prioritaire, il est bien obligé de constater qu'il est en recul : "Une chute de 6% compensée par les Anglais, Allemands ou Belges et une augmentation de la clientèle asiatique". L'objectif est de conserver "un équilibre". Pour François Eynaud, au-delà de la crise économique qui touche l'Europe, "la desserte aérienne depuis le hub de Charles de Gaulle n'est pas assez souple". Il explique : "Il y a des périodes où des clients ne trouvent pas de sièges". Autre pistes d'améliorations : "Etre plus créatif dans les packages, chercher des sous segment et réaliser un marketing de plus en plus fin". Par exemple, François Eynaud, qui dirige le groupe VLH, est très satisfait d'avoir lancé un "all inclusive cinq étoiles". Autre piste pour s'améliorer : Montrer que Maurice n'est pas uniquement synonyme de belles plages mais que c'est une destination qui propose du "golf, bien être ou encore des activités nature". Il souligne que son personnel, par exemple, est "formé pour raconter l'histoire de l'île Maurice aux clients" et il met en avant "la spontanéité de l'accueil des Mauriciens" qui sont d'ailleurs "recrutés par des compagnies aériennes ou des croisiérites".Destination