Glasgow peut être une porte d'entrée en Ecosse. Proche du loch Lomond, elle permet de partir en étoile aux alentours ou d'aller en circuit ou en autotour découvrir la région. "C'est une ville qui vaut d'y consacrer quelques jours", déclare Moira Dyer, directrice de la communication de l'OT de Glasgow de passage à Paris. Et de citer pêle-mêle "ses habitants, sa scène musicale, ses jardins, son architecture, ses musées", etc. Le slogan de la ville,"People Make Glasgow", met d'abord en valeur les Glaswégiens. "La population est accueillante et chaleureuse. Les gens ont envie de parler, de discuter avec les touristes. Il y a une expression qui dit 'on n'est jamais seul à Glasgow', eh bien c'est vrai!" assure Moira Dyer.
La ville offre une large place à la nature. "Cher endroit vert" est d'ailleurs la signification du mot Glasgow en gaélique. Elle ne compte pas moins de 90 parcs et jardins, ce qui en fait "la ville la plus verte par habitant du Royaume-Uni". Grande et compacte, Glasgow est "facile à explorer à pied" indique Moira Dyer. Son métro, l'un des plus anciens d'Europe après Londres et Budapest, facilite les déplacements. Il compte une dizaine de lignes.
"Les quartiers de Glasgow ont chacun leur atmosphère et il est très facile de vivre comme un habitant, via les formules Airbnb par exemple" indique Moira Dyer. En termes de gastronomie, point important pour des voyageurs français, la ville se targue d'une scène culinaire qui fait la part belle aux végétariens. On peut la parcourir à travers un foodie tour sans oublier la visite de la brasserie locale, Tennents.
La culture pour atout
Autre atout de Glasgow, les musées et galeries d'art sont gratuits. Il existe notamment une collection d'art municipale qui a été réunie dès le XIXe siècle dans le cadre des idées philanthropiques de l'époque. Les fondateurs voulaient donner accès à la culture au plus grand nombre. Dans les années 1920, le chômage a frappé de plein fouet les ouvriers des chantiers navals et des usines. "Avec leur temps devenu libre, ils se sont rendus dans les musées et bibliothèques pour se chauffer gratuitement. C'est comme cela que les habitants de Glasgow se sont approprié la culture" explique la directrice de la communication de l'OT.
Glasgow est aussi une ville d'art, d'architecture et de design. C'est la ville qui a vu naître Charles Rennie Mackintosh, le célèbre architecte. "Mackintosh et Glasgow c'est un peu comme Chicago et Gehry ou Barcelone et Gaudi" illustre la directrice communication de l'OT, "une histoire d'avant-garde".
Le Brexit et la France
Comme toute l'Ecosse, Glasgow a envie de garder son lien avec l'Europe. Dans le contexte du Brexit, l'Ecosse (et sa Première Ministre, Nicola Sturgeon) s'est prononcé en faveur d'un maintien dans l'Union européenne... Néanmoins, l'OT propose sur sa page Internet la rubrique "Visiter l'Ecosse après le Brexit". Elle fournit quelques éléments de réponse aux questions que se posent les visiteurs potentiels sur les modalités de voyage d'ici à 2021, lorsque le Royaume-Uni se sera séparé de l'UE."La France est un des plus importants marchés touristiques pour Glasgow" déclare Moira Dyer, directrice communication de l’office de tourisme de Glasgow, de passage à Paris. En 2017 (derniers chiffres disponibles), la ville écossaise a ainsi reçu 51.000 touristes français qui ont dépensé 18 M€. Vers la France, Glasgow est relié en vol direct à Bordeaux, Marseille et Paris.
Pour pousser sa fréquentation à l'international, Glasgow cible prioritairement 5 pays émetteurs: les Etats-Unis, le Canada, l'Australie, l'Allemagne et… la France. La ville a en effet élaboré un plan stratégique visant l'accueil de 3 millions de touristes en 2023, soit près d'un million de plus qu'actuellement. En 2017, les 2,4 millions de touristes internationaux et locaux ont apporté 784 M€ à l'économie locale. L'Ecosse, dont Glagow, est programmée en France chez des tour-opérateurs comme Celtictours et Gaeland Ashling en formules circuits ou autotours.
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