60 millions de consommateurs n'a pas de mots assez durs pour qualifier les pratiques des voyagistes en ligne.
Edreams Odigeo (Opodo, Go Voyages), Expedia, Bravofly et Lastminute sont dans le viseur du magazine consumériste.60 millions de consommateurs souligne dans son sujet titré "Ces voyagistes en ligne qui jouent avec nos nerfs avoir reçu en 2014" avoir reçu pas loin de 300 courriers et courriels de mécontentement, la majorité visait le groupe eDreams Odigeo, puis le groupe Expedia, et dans une moindre mesure Bravofly et Lastminute". Illustré par des témoignages fort peu élogieux de clients de "ces groupes qui brassent des sommes colossales", le dossier pointe du doigt les lacunes du service après-vente "presque virtuel". Comme le souligne l'auteur du sujet, "devoir expliquer plusieurs fois son histoire met de très mauvaise humeur, surtout quand le numéro est surtaxé". Les soucis sont "multiples", "les clients qui se voient débiter deux fois le montant du voyage après un dysfonctionemment technique, ceux qui découvrent l'ajout de frais administratifs, ceux qui obtiennent des réponses suivant les jours et surtout ceux qui attendent des semaines, voire des mois le remboursement de tout ou partie de leur billet d'avion, suite à une annulation ou un retard". Pour 60 millions de consommateurs, "une fois l'argent reçu, certaines agences conservent les sommes quelque temps avant de les rendre aux consommateurs lésés". Le magazine souligne même, que, dans le cadre de la vente d'un forfait et quand le litige est important, "il arrive que l'agence fasse signer un document dans lequel le client accepte, en échange du geste commercial, de ne pas engager de poursuites judiciaires". Une clause qui "ne tiendrait pas devant un juge". La conclusion se trouve au coeur du sujet : Après un achat en ligne, "un mur virtuel se dresse" alors que "le cosommateur qui effectue son achat directement à l'agence de son quartier peut y retourner pour trouver un compromis".