Entre visite culturelles, échappée dans le désert et débats vifs, la 7ème édition de Connect’ remplit une fois encore ses missions : offrir de l’émotion et favoriser les échanges. Même si la première partie est plus facile à combler que la seconde.
Le Sultanat d’Oman est un cas à part ! Abdallah, un des guides de l’opération, décrit avec admiration (et un zèle angélique) tout ce que ce pays, sous l’impulsion du sultan Qabus, a réalisé en 45 ans. Un pays riche et stable, d’une propreté "suisse", où l’éducation fut une priorité, l’égalité de sexes mise en pratique, la tolérance religieuse prônée. Avec beaucoup de discrétion et de détermination. Le développement économique semble soucieux de préserver les ressources naturelles qui font la prospérité du pays. Le résultat est visible à l’œil nu. Pas de tours de 800 mètres mais un style imposé pour ne pas rompre l’harmonie des anciennes cité marchandes et une préservation d’un patrimoine architectural comme le fort de Nizwa. Est-ce pour rattraper un retard sur ses voisins dans les infrastructures ? Partout, dans les villes comme sur les routes, le Sultanat est un grand chantier. Les participants à Connect’15 ont donc consacré du temps à la découverte de la capitale en commençant par l’incontournable grande mosquée du sultan Qabus à Mascate. Dans un souci d’alternance, après les visites, vint le temps des débats. Disons, pour user d’une image rugbystique, qu’ils furent "virils mais corrects". Le premier à allumer bien involontairement la mèche fut Henri Kaufman, ingénieur, informaticien, marketeur, blogueur et blagueur, bref conférencier. Oserai-je avancer un titre pour décrire la chose ? Ce fut l’angélique et le R.O.I… Son exposé imagé pour améliorer le retour sur investissement visait à fournir des pistes de réflexion. Notamment une meilleure utilisation des réseaux sociaux (naïveté ?)... Mais pas de recettes miracles. En existent-elles ? Pourquoi le débat se crispa ? Sans doute de vieux réflexes et des postures dépassées. Une sorte de jeu de rôle suranné que les agents et les TO réactivent quand ils doivent réfléchir ensemble à un avenir commun. Mais comme il ne faut désespérer de rien, Henri Kaufman, auteur d’un livre sur le sujet, sorti de son chapeau un concept que de nombreux participants à Connnect’15 adoptèrent : la "sérendipité". Vous ne voyez pas ? Sommairement, c’est l’art de faire une découverte alors que l’on cherchait tout à fait autre chose. Cela doit pouvoir s’appliquer aux relations humaines…Distribution