Suivez-nous grâce à nos newsletters S'inscrire

Distribution

Jean-Pierre Mas : "le Snav ne restera pas figé"

Presqu'un an après avoir été élu à la tête du Snav, Jean-Pierre Mas, lors d'un point presse jeudi 9 avril, a dressé un premier bilan de son action et abordé les principaux chantiers en cours.Arrivée à la tête du syndicat
"Je suis arrivé dans une maison qui me donnait l'impression vu de l'extérieur d'être poussiéreuse. J'ai trouvé des équipes dévouées qui excellent sur les sujets qu'elles traitent". (…). Pour autant, "je ne finirai pas mon mandat avec un Snav tel qu'il est figé actuellement".
 
Mes principes
"J'ai trois principes :
- L'écoute. Tout ce qu'on me dit m'intéresse même si cela peut me contrarier.
- L'esprit de synthèse.
- La détermination. Même si parfois je suis un peu lent, je suis quelqu'un de très déterminé.J'aime travailler en équipe. Je ne supporte pas les tordus, les embrouilleurs. J'apprécie l'affrontement des idées. Je n'ai pas peur de la contradiction".
 
Mes missions
- "Rendre notre secteur d'activité audible. Autrement dit parler d'une seule voix. Avec le Seto, l'APST… nous réussissons à le faire.
- Aider les entreprises à anticiper. Je ne veux pas faire du Snav un syndicat défensif". 
 
Nombre d'adhérents au syndicat
"Nous avons actuellement 1 287 adhérents. Ce n'est pas suffisant. Cette année, nous avons l'objectif de passer la barre des 1 300 sachant que l'an dernier nous avons enregistré 110 radiations pour 91 nouveaux adhérents, soit un solde négatif de - 19. Nous devons séduire de nouvelles entreprises pour passer d'une courbe décroissante à une courbe croissante".
 
Les trois grands volets d'activités :
- Le volet économique
- La compétitivité des entreprises
- Le volet politique 

"Sur le volet économique, le nouvel accord avec la SNCF est en cours de finalisation. Nous arrivons aujourd'hui à un point d'équilibre globalement satisfaisant dans la mesure où il n'y a pas de dégradation globale de la rémunération des distributeurs.
L'accord avec Air France, en vigueur depuis le 1er avril, est également satisfaisant avec le maintien d'une rémunération de base pour le marché français. Suite à la grève des pilotes d'Air France en septembre dernier, je rappelle également l'accord de compensation, à hauteur de 2 ME, qui a été trouvé avec la compagnie afin d'indemniser les agences durement impactées par ces grèves.
Nous suivons aussi de très près le dossier de la SNCM. En cas de liquidation, nous avons obtenu la garantie du paiement des billets achetés.
Concernant les discussions avec Iata, je reconnais qu'elles sont longues et compliquées. En 2015, le prélèvement Iata restera mensuel. J'espère que cela sera aussi le cas en 2016 mais je n'en ai pas la certitude".
 
"Pour moi la compétitivité des entreprises est prioritaire. Il faut les aider à muter, à changer. Le Snav est l'interlocuteur unique pour les syndicats. Nous sommes dans un dialogue social apaisé".
"La compétitivité des entreprises passe notamment par de la formation. En accord avec l'APST, nous avons dynamisé notre centre de formation. Baptisé Travel Pro Formations depuis septembre dernier, nous avons déjà formé 184 personnes contre 57 entre janvier et avril 2014".
Suite à un partenariat avec l'OPCA Transports et l'Etat par l'intermédiaire de la Direccte Ile de France (Direction régionale des entreprises de la concurrence, de la consommation, du travail et de l'emploi), 15 entreprises volontaires d'Ile de France ont été auditées. Un rapport compétitivité a été rédigé visant à accompagner les entreprises du secteur. En septembre prochain, un kit d'auto-diagnostic permettra aux adhérents et non adhérents de s'auto-évaluer en ligne. Cela s'adresse plutôt à de petites entreprises, plutôt off line qui doivent améliorer le cross canal et le digital. "Nous voulons apporter des services qui accompagnent toute la profession".
 
Sur le volet politique,
"Quand je suis arrivé à la tête du Snav, j'ai trouvé qu'il régnait une cacophonie dans la profession. En concertation avec le Seto, l'APST mais aussi l'Umih, l'Anaé, la Fnam et le Bar, j'ai voulu faire en sorte que le lobbying mis en place soit cohérent.
Par exemple, nous avons obtenu que la DGCCRF soit compétente en matière de commerce illégal (Ndlr : des sanctions administratives, prononcées par la DGCCRF, à l’encontre des personnes morales (15 000 euros) ou physiques (3 000 euros) coupables de manquements au code du tourisme sur les ventes de voyages et séjours touristiques).
Autres exemples, nous sommes parvenus à alléger les mesures de sécurité et interdictions mises en place par le ministère des Affaires Etrangères sur l'Egypte, la Tunisie ou le Maroc. Nous avons aussi obtenu un allègement des mesures d'interdiction de voyages scolaires dans les académies de Paris et Amiens suite aux attentats de Charlie Hebdo et l'hypermarché casher. Nous sommes intervenus auprès du ministère de l'Education nationale pour que les vacances de printemps soient encore dans la période de ski. Par ailleurs, nous avons annulé la mise en place d'un visa contraignant sur l'Egypte. J'espère que nous en ferons de même sur l'Inde". 
"Concernant la garantie financière, je rappelle que les garants seront tenus de garantir l'intégralité des fonds déposés. Les notions de seuil et de taux minimum seront supprimés. Cela ne change rien pour l'APST. C'est une bonne chose qu'il y ait une concurrence entre les garants. Les banques ne pouvant couvrir la garantie financière illimitée vont sortir du jeu alors que les assureurs, eux, resteront. L'APST demeure un organe essentiel à la structure de notre profession".

 
La Tunisie
"Les réservations sont en baisse de 60% par rapport à la même période l'an dernier. Malheureusement les ventes perdues sur ce pays ne se retrouvent pas ailleurs. Il est plus cher de passer 15 jours en France au Cap d'Agde que 15 jours en Tunisie.
Nous allons rencontrer d'ici la fin mars les professionnels du tourisme tunisien. Il est impératif de relancer le tourisme en Tunisie. Nous en avons besoin. Et c'est bien grâce au tourisme que l'on peut éviter la paupérisation de la population tunisienne".
 
Les Journées des Entrepreneurs du Voyage
Elles se dérouleront du 16 au 18 novembre au Palais du Pharo à Marseille. "Ce n'est pas le congrès du Snav" mais un nouveau format de rendez-vous élargi à l'ensemble des acteurs du voyage et tourisme. Ce qui signifie que cet évènement ne sera pas limité aux seuls adhérents du syndicat. C'est Lucien Salemi, président du Snav Méditerranée, qui a en charge l'organisation de ces Journées. "L'hébergement sera prévu à partir du 2*. Ce n'est donc pas le prix qui constituera un frein à la présence à ce congrès".
 

Auteur

  • David Savary
Div qui contient le message d'alerte

Se connecter

Identifiez-vous

Champ obligatoire Mot de passe obligatoire
Mot de passe oublié

Déjà abonné ? Créez vos identifiants

Vous êtes abonné, mais vous n'avez pas vos identifiants pour le site ? Remplissez les informations et un courriel vous sera envoyé.

Div qui contient le message d'alerte

Envoyer l'article par mail

Mauvais format Mauvais format

captcha
Recopiez ci-dessous le texte apparaissant dans l'image
Mauvais format

Div qui contient le message d'alerte

Contacter la rédaction

Mauvais format Texte obligatoire

Nombre de caractères restant à saisir :

captcha
Recopiez ci-dessous le texte apparaissant dans l'image
Mauvais format