Tourcom réagit à la décision de la cour de cassation de Lille qui condamne une agence de voyages (lire).
Richard Vainopoulos, son président, estime que ce "n’est pas à l’agence de supporter la responsabilité pleine et entière du préjudice subi par le client, mais à la compagnie aérienne". Selon lui, la règlementation Iata, comme les directives européennes, imposent aux compagnies de prendre en charge les passagers lorsqu’ils ne peuvent pas assurer le vol à la date prévue". Tourcom annonce qu'en collaboration avec plusieurs associations de consommateurs européens, il va demande à la commission de Bruxelles d’instaurer "une triple responsabilité si un évènement extérieur au voyage portait préjudice aux clients. De ce fait, chacun assumerait ses propres erreurs, en particulier les transporteurs, responsables de plus de 30% des litiges". Par ailleurs, le réseau volontaire rappelle qu'il a toujours considéré que la crise du volcan "n’était pas un cas de force majeure". Il précise que pendant cet évènement, il "avait pris en charge de nombreux clients bloqués sur place" et également proposé "soit un report soit un remboursement immédiat des prestations non utilisées".
Distribution
Justice/volcan : Pour Tourcom, c'est aux compagnies de supporter les frais supplémentaires des clients
