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Distribution

Le CEDIV vise les sommets

Avec la perspective de renouer avec les chiffres de 2019, le réseau des agences indépendantes affiche un optimisme débridé pour l’année 2023. Mieux encore, il invite ses équipes et les adhérents qui le souhaitent à relever le défi de gravir le Kilimandjaro…

Décidemment, les professionnels du tourisme aiment la montagne à en croire la récente expérience de Travel Insight pour gravir le Mont-Blanc (voir article)

Travel insight ascension du Mont-Blancs

Cette fois, c’est le Cediv qui se lance dans une nouvelle aventure comme l’annonce sa présidente Adriana Michella : « Nous venons de décider avec nos équipes de gravir le Kilimandjaro. Isabelle Mislanghe, ancienne sportive de haut niveau, nous donne l’assurance que c’est à la portée de tout un chacun. Nous allons nous y préparer tout au long de cette année. La date est déjà choisie : ce sera le 29 janvier 2024. Je lance l’invitation à nos membres comme à nos partenaires de nous rejoindre dans cette nouvelle expérience »

Pourquoi une aventure de montagne, pourtant bien éloigné des métiers du tourisme ? Adriana Michella explique : « au CEDIV, nous aimons monter des projets pour rester en permanence en contact avec la réalité et pour mieux préparer l’avenir. Cette fois, nous voulons montrer que nous sommes capables, comme à chaque fois, de surmonter les problèmes, de trouver des solutions, de rester soudés en toutes occasions. Gravir le Kilimandjaro, outre le clin d’œil pour nos amis africains, sera une occasion de démontrer que nous sommes capables de rendre le difficile possible ».

Est-ce bien raisonnable ?

En tant qu’alpiniste confirmé, comme pour l’ascension organisée par Travel Insight, je me permets d’apporter un commentaire.

Gravir le Mont-Blanc ne requiert pas de disposition particulière en matière d’alpinisme. L’ascension est longue, mais pas technique. Les derniers 600 mètres, du refuge du Vallot au sommet se font certes en crampons, mais la pente n’est pas suffisamment raide pour utiliser les pointes avant*. Par contre cette ascension nécessite une bonne forme physique du fait de l’altitude.

Pour le Kilimandjaro le commentaire pourrait être le même. Une bonne forme physique s’avère indispensable, surtout pour la dernière journée. En effet, la progression finale pour atteindre les 5891 mètres d’altitude représente un engagement sportif indéniable. La conquête du toit de l’Afrique se mérite par sa hauteur. Mais, elle s’apparente plus à un teck qu’a une ascension. Le terme de gravir Kilimandjaro ne correspond pas à la réalité : pas d’escalade ni d’usage de crampons et piolet. Reste que cette aventure ne s’improvise pas sans un entraînement foncier sérieux.

Donc une bonne forme physique doublée d’une visite médicale adaptée pour vérifier que la personne est apte à réaliser des efforts en altitude sans danger pour sa santé doivent être le préambule à ce projet. En effet le mal des montagnes (on approche les 6000 mètres, quand même !) reste un danger objectif contre lequel il faut se prémunir pour ne pas risquer d’Eudème du cerveau.

Et le tourisme dans tout ça…

Mais Adriana Michella n’oublie pas son secteur à proprement parler pour annoncer une autre initiative : CEDIV Solo. Il s’agit d’un service de transfert d’appel, quasi opérationnel, pour permettre aux agences gérées par une seule personne de bénéficier d’assistance en cas de maladie ou du besoin de partir en congé. L’objectif consiste à faire prendre en charge les réservations de l’agence par une équipe distance.

Ce dispositif sera complété par la mise en place d’un centre de formation. « Nous comptons reprendre contact avec les instances dirigeantes, dont l’aide pendant la pandémie fut précieuse. Avec elles nous allons monter ce centre pour aider nos membres dans l’évolution de nos métiers, sans oublier le digital » précise Adriana Michella. (voir article)

Digitalisation : CEDIV Air

Pour conclure, la présidente du CEDIV se devait de témoigner sa solidarité devant la tragédie turque et de réfléchir aux soutiens que le groupement pourrait apporter à la population. « Devant cette tragédie nous nous déclarons prêt à nous déplacer pour tenter d’apporter des solutions à nos niveaux ».

Et pour terminer par une note d’humour, bien en phase avec l’ambiance chaleureuse de cette soirée d’information, Adriana Michella qui venait de convier de Mumtaz Teker, président de l’APST, a évoqué ensemble la solidarité du monde du tourisme auprès du peuple turc, de lui tendre une perche : « nous comptons sur toi pour nous accompagner dans l’assenions du Kilimandjaro. Commence ton entraînement »

À suivre…

*Pour les non-pratiquants, il faut savoir que la progression sur neige ou sur glace se fait à l’aide de crampons métalliques qui se fixent sous les chaussures de montagne à l’aide de lanières. À l’origine, ces crampons étaient de 10 pointes. Toutes les grandes premières, ascensions dans les débuts de l’alpinisme se sont faites avec ce type de matériel, même pour les pentes verticales. Cette pratique nécessitait une très grande dextérité technique : progresser avec les pieds en oblique face à la pente exige un entraînement intensif.

Aujourd’hui, les crampons sont tous avec des ‘’pointes avant’’ permettant d’attaquer la pente de face. C’est infiniment plus simple. Mais pour information, l’ascension du Mont-Blanc, du moins par la voie normale, celle du Goûter, la pente n’est pas assez raide pour avoir l’utilité des pointes avant.

Auteur

  • Rémi Bain Thouverez
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