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Réservations en agence : seul le long courrier progresse

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A l'instar des chiffres du Ceto, l'activité des agences de voyages a connu un excellent mois d'août, mais qui n'a pas sauvé la saison.
C'est ce qui ressort du baromètre Snav Atout France du mois dernier. Une tendance confirmée par René Thibaut, directeur commercial de TUI, qui explique que le mois d'août à été "étonnant", mais qu'il ne "permettra pas de sauver l'année". En terme de départs, "le mois d'août a été très bien orienté" explique Christian Delom directeur de la stratégie d'Atout France, "mais il n'a pas rattrapé le mois de juillet qui est en chute de 12% en nombre de passagers". Dans le détail, le mois d'août affiche une hausse de 5,4% en volume d'affaires par rapport au mois d'août 2011, et de 2,8% en nombre de passagers. En volume d'affaires, la France a enregistré une hausse de 10,3% (mais pas en passagers : -1,8%), le moyen courrier de 3,7% (+5,2% en passagers) et le long courrier de 3,6% (+9,1% en passagers). Plus préoccupant, les réservations effectuées en août pour les départs d'hiver qui sont en baisse toutes destinations confondues (France et étranger) de 4,9% en nombre de passagers et de 3,4% en volume d'affaires, mais qui affecte essentiellement le moyen courrier (-8, 6% en VA et -11,6% en nombre de passagers). Seul le long courrier sauve un peu la mise avec une hausse de 3,1% en volume, et de 3,8% en passagers. Pour sa part Jean-Pierre Mas, co-président du réseau AS Voyages, indique que si les réservations sont effectivement en retard, les clients sont très attentistes. "Heureusement, dans la période des 30 jours avant le départ, il se passe de nombreuses choses". Pour cet hiver, l'heure est pourtant au pessimisme. "Les résas d'hiver qui concernent surtout des séjours long courrier pour des revenus aisés sont aujourd'hui en retard", même si leur budget "n'est pas en baisse". En revanche, l'entrée de gamme "subit de plein fouet l'impact de la crise". Mais pour Jean-Pierre Mas, il va falloir s'adapter à cette situation. "Il n'y a pas de crise économique" dit-il, "la situation actuelle va devenir la norme". "La croissance s'est arrêtée". Guère plus optimiste, Georges Colson, président de Snav qui a admis du bout des lèvres : "on va connaître des jours difficiles".

Auteur

  • La Rédaction
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