Pour François-Xavier de Boüard, président de Selectour, et Jean-Pierre Mas, président d'Afat Voyages, les adhérents ont plutôt bien accueilli l'annonce de la fusion de leurs réseaux respectifs.
Reste à transformer l'essai."Je ne vois pas d'objection majeure à cette fusion. Surtout si elle permet de mieux peser face aux deux mastodontes que sont TUI et Thomas Cook" indique Christophe Braem (Afat Pevelle Evasion à Orchies) qui craint toutefois "qu'Afat perde un peu de son âme" au regard "des bons moments passés sur les conventions" et de devoir "repayer une nouvelle signalétique qui vient à peine d'être refaite". Alain Barruet (Selectour Crimée Voyages à Paris) se veut optimiste quant à cette fusion, "je fais confiance aux personnes qui travaillent au siège" mais "j'attends de voir ce que tout cela va donner concrètement". Autre témoignage, celui de Bérangère Bataille (Ailleurs Afat à Bourg en Bresse), qui, si elle aussi voit le côté "bénéfique" du rapprochement s'interroge quant à ses clients qui "risquent d'être perdus avec l'avènement d'une marque unique". Guy Dauchez (Selectour GD Voyages au Crépy en Valois) est catégorique : "avec cette fusion, on est à un pas de la production. Ce sera la deuxième étape".
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