"Même si nous avons moins de clients, ils dépensent beaucoup plus qu’il y a quelques années.
a indiqué le président de Tourcom, Richard Vainopoulos. "Nous avons peut être un volume d’affaires moins important, mais nos marges sont plus importantes" a t-il encore dit. "Les clients estiment que les agences sont plus chères qu’Internet, ne nous battons pas contre cette idée (…) notre clientèle ne recherche pas les prix les plus bas". Tout au long de la 22e convention du réseau qui vient de s’achever à Genève, il n’aura pas cessé de le marteler auprès de ses adhérents : ce qui compte c’est la marge et non pas le volume, et que les conseillers en voyages devaient revenir aux bases de leur métier, c'est à dire redevenir des commerçants. Une évolution déjà bien entamée si l'on en croit les chiffres avancés. Depuis le mois de janvier, l’activité de Tourcom réceptifs, qui permet aux adhérents de faire du sur-mesure de façon sécurisée a vu son activité progresser de 10%. Certes, en valeur absolue les 20 millions d'euros que génère ce segment pèsent encore peu par rapport aux 200 millions d'euros réalisé par les agences Tourcom via les tour-opérateurs. Mais elle permet de faire 20% de marge, alors que les TO n’ont progressé que de 2% en agences et que leurs commissions tournent en général autour de 13% (+ incentives). Richard Vainopoulos estime que "pour le mass market et les clients qui cherchent des prix, les TO ont toutes leurs places", mais il ajoute : "le marché du sur-mesure en est à ses débuts". Si le temps lui donne raison, les 20 millions d'euros de chiffres d’affaires "réceptifs"de Tourcom, qui place aujourd’hui le réseau à la 90e place des 360 TO présents sur le marché français devraient gonfler. Et la place de Tourcom au classement, grimper.
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