Après les associations de riverains et l’Umih (Union des métiers et des industries de l’hôtellerie), lTourcom est le premier réseau national d’agence de voyages à adhérer au collectif Pulse, qui se bat pour un littoral français sans éoliennes, ainsi qu’à la FED (Fédération Environnement Durable).
Richard Vainopoulos, s’insurge contre la menace que font peser les centaines d’éoliennes offshore en projet sur l’attrait touristique de la France. "Nos correspondants à l’étranger, notamment en Grande-Bretagne et en Amérique du Nord, sont inquiets des projets d’éoliennes autour du Mont-Saint-Michel ou face aux plages du débarquement, deux hauts lieux de la mémoire française mais aussi mondiale". Pour Tourcom, l’annulation de la construction des éoliennes d’Argouges, à moins de 20 km du Mont-Saint-Michel, ne signifie pas la fin du danger." En l’absence d’une zone d’exclusion beaucoup plus large des éoliennes, l’Unesco continue de menacer la France de déclasser ce site prestigieux. L’organisation internationale se réunira à nouveau le mois prochain pour étudier le cas des éoliennes du Mont-Saint-Michel. Au moment où de grands travaux sont engagés pour restituer au Mont-Saint-Michel son insularité - un chantier classé "opération d’intérêt national" - il semble d’autant plus incohérent de défigurer le site par des projets d’éoliennes. Pour Richard Vainopoulos, président de Tourcom, ces éoliennes ne rapporteront rien mais coûteront très cher en termes d’emplois. Une première étude d’impact touristique montre que les côtes françaises pourraient perdre jusqu’à 15% de touristes français et 30 % de touristes étrangers. Les chiffres montent même à 50% pour les sites les plus célèbres dont font partie le Mont-Saint-Michel et les plages du débarquement..