L’Umih (Union des métiers et des industries de l’hôtellerie) se félicite du vote à l’Assemblée nationale d’amendements gouvernementaux visant à encadrer la location de meublés de tourisme pour les résidences secondaires."C’est une avancée majeure et significative pour le secteur de l’hôtellerie qui alerte depuis des années l’opinion publique sur l’ampleur du phénomène" explique Roland Héguy, président de l'Umih.
"Nos hôtels subissent la concurrence directe et déloyale des locations meublées touristiques qui bénéficient d’un flou juridique et d’une certaine impunité". La location d’appartements meublés à des fins touristiques par des particuliers, hors résidence principale, s’est très fortement développée ces dernières années. Pour l'Umih, il s'agit bien là de concurrence déloyale, car il "doit faire face à une véritable professionnalisation du métier". En effet, "dans la plupart des cas, ce ne sont plus des compléments de revenus mais de véritables activités hôtelières déguisées, sans respect des obligations liées à la location de ce type d’hébergement". Ces amendements vont "enfin permettre d’encadrer les pratiques et, on l’espère, de stopper les dérives". Pour sa part, la mairie de Paris estime à 20.000 le nombre de logements proposés à la location touristique, sur un parc prévu à l’origine pour le logement de parisiens. Enfin, l’UMIH rappelle également sa volonté d’interdire la location de meublées de courte durée à la nuitée et de fixer une durée minimale de location de 7 jours, comme c’est le cas dans de nombreuses destinations touristiques, comme New-York, Barcelone, Berlin ou quelques quartiers de Londres.
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