Plutôt que "dénoncer", l'Umih, puissant syndicat hôtelier, veut "alerter" les pouvoirs publics et l'opinion sur la concuurence exercée par quelque 100 000 établissements qui sortent du cadre législatif. L'Union vient donc d'assigner 50 établissements.
L'Union des métiers et de l'industrie hôtelière (Umih) passe à l'attaque. Hier, jeud 2 mai, aidé par un cabinet d'avocats, elle a assigné 50 établissents auprès des tribunaux de commerce, dans dix départements, soit parce qu'ils ne s'étaient pas conformés au statut de commerçant, sot parce qu'il ne respectait pas la législation qui encardre le statut de chambre d'hôtes : "Cinq chambre, quinze clients logés dans la maison principale et le partage du repas à table, sans possibilité de donner un menu", rappelle Roland Héguy, président de l'Umih. Le syndicat précise attaquer, non pour dénoncer, mais pour protéger le consommateur dans la mesure où les "hôteliers doivent répondre à diverses normes de sécurité". Roland Héguy évoque "un vrai découragement" de des adhérents. Avec son vice-président, Hervé Becam, il a rencontré jeudi Sylvia Pinel, ministre du Tourisme. "En 2012, 220 hôtels ont mis la clef sous la porte". Les autres "ont un genou à terre". Le syndicat estime que "seuls ceux qui sont enregistrés se font contrôler". Sous-entendu : les effectifs de la fonction publique devraient plutôt se focaliser sur les établissement qui exercent en toute illégalité et "que l'on peut facilement identifier sur des sites Internet, comme Abritel, ou dans de diverses revues ": "A l'administration de faire son métier !", s'emporte le président de l'Umih des Bouches du Rhône, Pierre Paul Alfonsi.
Hébergement
Hébergement illégal : Pour l'exemple, l'Umih a assigné une cinquantaine de fraudeurs
