Le cabinet MKG Hospitality dresse un bilan positif pour l'hôtellerie française cet été avec notamment un accroissement des recettes de 4,6%.
La palme de la croissance revient à la Côte d'Azur avec + 22% du 1er juillet au 24 août.De manière générale, l’hôtellerie française a plutôt bien tiré son épingle du jeu cet été. Elle a notamment profité d’une météo bien plus clémente que l’an dernier, de la baisse de l’euro et des réticences de certains touristes à se rendre dans les destinations menacées par le terrorisme. Sur la période qui s’étend du 1er juillet au 24 août, la fréquentation des établissements s’est améliorée de 0,5 point, allant au-delà des 72% de taux d’occupation. Le prix moyen a lui aussi progressé : il s’élève à plus de 87 euros HT, soit 3,8% de plus qu’en 2014. Ensemble, les deux indicateurs ont permis une croissance de 4,6% du chiffre d’affaires par chambre disponible au niveau national, à plus de 63 euros HT.Cet été, l’hôtellerie haut de gamme a clairement été le moteur du secteur. La progression de ses performances devance largement celle des autres catégories, avec un bond de 11,6% de son chiffre d’affaires par chambre disponible (à 165,6€) dû à la progression de 3,2 points de son taux d’occupation (à 79,6%) et de 7,1% de son prix moyen (à 208,1€ HT). Il faut dire que l’hôtellerie haut de gamme, principalement à Paris et sur la Côte d’Azur, a fortement été avantagée par le décalage du Ramadan. L’an dernier, le jeûne musulman s’était en effet étendu sur l’intégralité de juillet alors qu’il s’est achevé au milieu du mois en 2015, permettant le retour des clientèles fortunées du Moyen-Orient sur le reste de la saison estivale (comprenant la seconde moitié de juillet et l’intégralité d’août).