Alors que la loi Alur prévoit d'encadrer le marché des locations saisonnières, HouseTrip révèle une étude interne qui montre comment la nouvelle législation va affecter le marché touristique et le budget vacances des Français.
HouseTrip.fr a publié ce jour une enquête qui révèle que 62% des personnes interrogées prévoient de séjourner dans une location saisonnière durant leurs prochaines vacances. En revanche, seulement 9% d’entre eux sont au fait des changements que la loi Alur va provoquer. Et pourtant, "la loi va avoir de lourdes conséquences sur la location des résidences non-principales, pour une courte durée (moins d’un an) et dans les villes de plus de 200 000 habitants (telles que Paris, Lyon, Marseille, Nice, Toulouse…)". En effet, "les restrictions considérées sont si sévères que la loi, en l’état, risque d’aboutir à une interdiction totale des locations de courte durée dans les grandes agglomérations".Arnaud Bertrand, fondateur et directeur général de HouseTrip explique : "Chez HouseTrip, nous convenons qu’il est de rigueur d’établir des règles équitables entre les hôtels et les biens en location. Nous trouvons cela juste. En revanche, nous protestons contre une interdiction des locations saisonnières dès lors que les biens ne sont pas des résidences principales. A ce jour, l’équilibre financier de nombreuses personnes dépend des revenus engendrés par la location de leur bien. De plus, notre étude montre que si une interdiction du marché des locations saisonnières réduit la concurrence et, à terme, fait augmenter les prix de l’industrie hôtelière, la plupart des voyageurs choisiront simplement une destination autre que la France, plus accueillante".
Etude conduite du 10 au 24 janvier 2014 auprès de 1 000 personnes résidant en France et issues des bases de données HouseTrip.