L'Union des métiers et des industries hôtelières (Umih), exprime son ras le bol et son inquiétude face aux "pratiques abusives de certaines centrales de réservation en ligne".
En ligne de mire, les rouleaux compresseurs de la résa en ligne comme Expedia ou Booking. Roland Héguy, président de l’Umih, admet volontiers qu'aujourd'hui "internet est un formidable outil, incontournable pour le développement de nos activités, qui nous ouvre à un marché international et qui nous pousse à nous adapter aux évolutions de consommation et aux attentes des clients". En revanche, il s'inquiète de "certaines pratiques de ces opérateurs" qui "détruisent peu à peu notre hôtellerie indépendante qui ne peut pas lutter face aux moyens engagés par ces centrales de réservations en ligne". L'organisation rappelle que les commissions, peuvent aller jusqu’à 25% du prix de la chambre, sont beaucoup trop lourdes pour les hôteliers. De plus, "la parité tarifaire couplée à la parité des disponibilités exclut pour l’hôtelier toute opportunité de développer une stratégie commerciale qui lui serait propre et le rend entièrement dépendant de ses distributeurs en ligne". Autre point de friction : les droits de propriété intellectuelle de l’hôtelier qui "sont très largement captés par les centrales de réservation et ses partenaires commerciaux, retirant ainsi à l’hôtelier la totale maîtrise du nom de son établissement et des supports commerciaux qui circulent librement sur leurs sites Internet". Dans ces conditions, l'Umih demande "un partenariat équitable et respectueux de la profession".Hébergement
Le ras le bol des hôteliers face aux sites de réservations
