Rachid Gorri, consultant marketing, s'alarme de la délavorisation des fonds de commerces liése à leur dépendance aux centrales hôtelières.
Rachid Gorri précise : "Cette méfiance des banques vis-à-vis des hôteliers est très étroitement liée aux coûts des ventes, à la volatilité et à la propriété de la clientèle". Il explique : "Il y a quelques semaines, j’ai évité - in extremis - l’échec de la transaction d’un hôtel, un deux étoiles à Paris plus de 80% de taux d’occupation. J’ai été étonné par ce banquier qui a sorti un rapport de plus de 100 pages concernant la clientèle de l’hôtel en question : origine de la clientèle, les prix des différentes clientèles, les fameuses commissions, la concurrence). Ce banquier affirme avant de poser les questions suivantes à l’acquéreur : Un fonds de commerce, c’est d’abord sa clientèle. L’hôtel possède à peine 10% de clients directs contre plus de 90% de clients indirects et erratiques. Avez-vous la propriété de vos clients ? Avez-vous un système d’information et un fichier clients directs ? Qu’allez-vous faire pour conquérir votre clientèle ?". Il insiste : "Que vont devenir ces hôteliers qui veulent partir à la retraite après une vie d’efforts et d’investissements ?" http://www.marketing-way.com/