Booking.com a annoncé jeudi l'extension à compter du 1er juillet à toute l'Europe de son engagement d'abandonner les clauses les plus critiquées qu'il imposait aux hôteliers.
Un tour de passe-passe pour les hôteliers. Booking.com annonce, dans un communiqué, "la révision de ses dispositions de parité à l'égard de l'ensemble de ses partenaires en Europe à compter du 1er juillet 2015. La centrale précise : "cette décision vise à se conformer aux engagements contraignants entérinés par les autorités de la concurrence française, italienne et suédoise en avril". Nénamoins, pas question que les hôtels puissent proposer des tarifs inférieurs sur leur propre site, ce qui fait bondir les syndicats comme l'Umih : "à l'heure où la France, avec la loi Macron, est en train de mener une bataille historique, Booking.com brouille le message. Le groupe continue de préserver ses propres intérêts en persistant sur la clause de parité tarifaire. A l'heure où plus de 35% des réservations se font en ligne et que ce chiffre augmente de manière exponentielle : c'est "papier et crayon" pour l'hôtelier et jackpot pour Booking.com". Même son de cloche pour GNI. "Booking dit que ses engagements vont permettre la mise en place d'une concurrence loyale et une baisse des commissions. Mais il vient d'écrire à des hôteliers en Corse que leur commission passerait de 17% à 19% le 29 juin", a déclaré à l'AFP son président Didier Chenet.