Chez Abritel, avec 90% des demandes de réservation, la France arrive, cette année encore, loin devant les autres destinations stars de cette saison estivale.
Ainsi les demandes de réservation de locations de vacances en France sont en progression de 15% pour l’été 2012 comparé à l’été 2011.Les régions littorales et méridionales, sont largement en tête avec des rythmes soutenus de progression des demandes de réservation. La Corse enregistre une augmentation de +28% par rapport à l’an dernier et se hisse en deuxième position des régions les plus demandées, ravissant cette place à l’Aquitaine. Dans les terres, les massifs montagneux ont la cote avec des taux de croissance souvent plus élevés qu’en bord de mer : +38% de demandes de réservation en Savoie, +32% dans le Cantal, +25% en Ardèche, +22% dans le Jura ou encore + 19% dans les Hautes-Pyrénées et les Hautes-Alpes. On constate également une attirance de plus en plus marquée pour les îles tout au long du littoral français. Les demandes de réservations pour l’île de Porquerolles ont progressé de 66%, de 46% pour l’île d’Yeu, de 31% pour l’île d’Oléron et de 17% pour l’île de Ré. Les demandes de réservation en France provenant des vacanciers étrangers pour l’été 2012 sont en hausse de 12% par rapport à l’an dernier. Les Britanniques se placent en tête des vacanciers étrangers en termes de demandes de locations en France, juste devant les Américains et les Allemands, suivis des Italiens, des Néerlandais et des Espagnols. Cependant, les effets de la crise se font sentir, et notamment pour les vacanciers d’Europe du Sud. Si les demandes de réservation des Espagnols et des Britanniques stagnent par rapport à l’an dernier, elles sont en baisse de 12% pour les Italiens et de 20% pour les Portugais. Les pays méditerranéens proches de la France sont toujours en tête des destinations étrangères privilégiées par les Français. Abritel observe toutefois que les demandes pour l’Espagne restent stables par rapport à l’été dernier, que celles pour le Portugal augmentent légèrement mais qu’une baisse de 11% est constatée pour les demandes vers l’Italie, destination souvent plus onéreuse que la péninsule ibérique.