Face au paracommercialisme qui prend des proportions beaucoup trop importantes à ses yeux, l’Umih (Union des métiers et de l'industrie hôtelière) a décidé de taper du poing sur la table par une "action forte".
Objectif : sensibiliser l'opinion et les pouvoirs publics sur le travail au noir dans l'hébergement.Et il y urgence. "En Dordogne, 80% des chambres d'hôtes ne sont pas déclarées !" déplore Roland Heguy, président confédéral de l’Umih. "L'inspection du travail et l'Urssaf y sont totalement absents". "Nous défendons l'équité", renchérit Hervé Becam, vice-président confédéral de l’Umih, qui estime que tout le monde "doit jouer avec les mêmes cartes". L'Umih a donc décidé d'identifier dans chaque département, "un ou deux cas flagrants de paracommercialisme" poursuit Roland Heguy. D'ici la fin de l'année, "nous déciderons d'une journée où nous irons constater avec des huissiers dans toute la France les cas de manquements les plus graves".
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Paracommercialisme : les hôteliers envisagent une action coup de poing !
