Comme l'a révélé Les Echos, la taxe de séjour en France va augmenter pour les hôtels 3 étoiles et plus, jusqu'à un plafond fixé à 3,50 euros par nuit et par personne pour les palaces. L'Umih se fâche tout rouge.
Le plafond de la taxe sera fixé à 2 euros pour les hôtels 3 étoiles (contre 1 euro actuellement), à 2,50 euros pour les 4 étoiles (contre 1,50 euro), à 3 euros pour les 5 étoiles et 3,50 euros pour les palaces (contre 1,50 euro), détaillent Les Echos. Le plafond restera inchangé pour les hôtels 1 et 2 étoiles, à respectivement 75 et 90 centimes. Les hébergements non classés (hôtels de tourisme, campings...) sont quant à eux rassemblés en une seule catégorie et assujettis à un plafond légèrement plus élevé (75 centimes contre 55 centimes aujourd'hui). L'Umih, principale organisation patronale de l'hôtellerie-restauration et le GNC (chaînes hôtelières) regrettent que les sites d'échange d'appartements ne soient pas assujettis à cet impôt. "Une fois de plus, et malgré nos efforts, on est face à une méconnaissance de l'hôtellerie française et rurale", a regretté devant la presse Roland Héguy, président de l'Umih, déplorant que cette taxe ait été "doublée pour toutes les catégories d'hôtels, sauf pour les une et deux étoiles". "En visant les trois étoiles (200.000 chambres sur 615.000), on attaque le coeur de cible de l'hôtellerie française, qui n'est pas fréquentée par des touristes mais majoritairement par une clientèle française, notamment professionnelle, qu'on va pénaliser", a regretté Laurent Duc, président de la branche hôtellerie à l'Umih.Hébergement