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Hébergement

Taxe hôtelière pour financer les transports franciliens : la profession ne décolère pas !

La fédération hôtelière Umih a déploré jeudi l'idée lancée par le Syndicat des transports d'Ile-de-France (Stif) d'une taxe régionale sur les nuitées hôtelières, qui mettrait les touristes à contribution pour le financement des transports franciliens.Roland Heguy, président confédéral de l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie (Umih), s'est indigné de la proposition du Stif.
Cet organisme propose en effet, et sans concertation avec le secteur, une taxe de séjour régionale de 2 euros supplémentaire sur les nuits d’hôtels, arguant que les touristes, aussi, devraient contribuer au financement des transports. "On marche sur la tête !" s'est emporté Roland Héguy. "A quelques jours des conclusions des Assises du tourisme, qui, nous l’espérons, seront le point de départ tant attendu d’une nouvelle politique volontariste en faveur du tourisme, certains font des propositions qui fragiliseront un secteur entier de l’économie francilienne". Il poursuit : "Pourquoi la France veut-elle taxer toujours plus un secteur d’avenir ? Faut-il rappeler que Londres talonne Paris, et deviendra, c’est sûr prochainement la première destination touristique en Europe ? Faire de telles propositions, c’est un message très négatif adressé à des millions de touristes, à l’heure où la France doit faire face à la concurrence agressive de destinations touristiques émergentes". L'Umih rappelle en outre que les hôteliers apportent déjà une contribution majeure à l’équilibre des comptes publics (doublement de la TVA ces deux dernières années, multiplication de nouvelles taxes…) et que le produit de la taxe de séjour en Ile-de-France représente pour les hôteliers une charge de 57 millions d’euros par an.
Interrogée par l'AFP sur ce sujet, Fleur Pellerin, secrétaire d'Etat au Tourisme, apporte on soutien à l'Umih. Elle voit dans cette initiative une proposition peu constructive dans la méthode et contraire à la réflexion sur "l'attractivité touristique" de la France, que le gouvernement veut promouvoir. "Notre méthode de travail est la co-construction. Ce sujet doit faire l'objet d'une instruction précise, en lien avec les acteurs concernés et dans le respect des travaux parlementaires en cours", a-t-elle déclaré jeudi à l'AFP. "Le président de la République a fait du tourisme une cause nationale. L'attractivité touristique de la France doit être une priorité absolue", a
t'elle ajouté. Une telle proposition "ne ressort pas" des conclusions des Assises du Tourisme lancées en novembre 2013 et qui seront dévoilées le 19 juin, après cinq mois de discussions avec les professionnels du tourisme, a-t-elle dit. Des conclusions qui se veulent "la première étape" d'une politique touristique "volontariste et ambitieuse".

Auteur

  • La Rédaction
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