Directeur général de Weekendesk.fr, Laurent Salanié donne son point de vue sur les clauses de parité tarifaire et les dernières décisions de Booking.com.
Il estime qu'il n'est pas dans l'intérêt de l'hôtelier de ne pas respecter la parité tarifaire."Chez Weekendesk.fr, l'hôtelier a le droit de fixer ses tarifs sur tous ses canaux depuis 2011", affirme Laurent Salanié. "Pourtant, il est dans l'intérêt de l'hôtelier d'être vertueux au risque de ne plus être référencé par les agences en ligne dont elles ont besoin". En effet, pas facile, pour un établissement de taille moyenne d'exister sur Internet sans l'aide de partenaires. "La parité tarifaire va de soi". Dans une tribune publiée début juin dans le Journal du Net, le responsable tenait déjà le même discours : "Actuellement, en tant que site de réservation en ligne, nous estimons, qu’à prix identique, près d’1/3 de nos clients finissent par réserver directement auprès de l’hôtelier soit par téléphone ou par Internet dans un souci de sécurité ou pour une question de principe. Alors si l’hôtelier venait à proposer des prix inférieurs, ce % augmenterait de près de 100%. Nous aurions ainsi fait tout le travail d’acquisition du consommateur qui n’aurait pas trouvé cet hôtel sans nous et tout cela… gratuitement". Par ailleurs, Laurent Salanié, qui a connu les mêmes problématiques lorsqu'il travaillait chez Avis, estime qu'une politique tarifaire raisonnable permet aux clients d'avoir une bonne idée "du juste prix".
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