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49 entreprises de tourisme ont fait faillite depuis le début de l'année

Selon une étude d'Altares-D&B, on apprend que 49 entreprises du tourisme ont été défaillantes au premier trimestre 2014. Dans le détail, l'étude laisse apparaître 22 défaillances d'agences de voyages durant cette période (21 un an plus tôt), 3 défaillances de voyagistes (autant que l'an passé), 4 défaillances de services de réservations (1 l'an passé) et 20 défaillances d'entreprises de transport de voyageurs (21 l'année dernière).
L'étude dénombre également 152 défaillances dans l'hôtellerie (151 en 2013) et 1.570 défaillances dans la restauration (1.532 en 2013). Par ailleurs, l'étude révèle que les difficultés se concentrent surtout sur les micro-entreprises (+14%). Alors qu'à l'inverse, les défaillances de PME de plus de 50 salariés sont au plus bas depuis la crise (-28%). Sur les trois premiers mois de l'année, 7.000 entrepreneurs sans salarié ont été contraints de déposer le bilan. La plupart d'entre eux se sont présentés devant le tribunal et 80% ont été immédiatement liquidés. On notera également que les défaillances d'entreprises de moins de trois ans reculent de 8 %, et que celles de plus de 5 ans augmentent de 8 %. Cette vulnérabilité des micro-entreprises, présentes sur l'ensemble du territoire et des secteurs, propage le risque sur la plupart des régions et des activités de B2C, comme les services aux particuliers, le bâtiment ou le commerce de détail. Les sociétés de plus grande taille s'inscrivent sur de meilleures tendances. Les défaillances de PME de plus de 50 salariés n'ont jamais été aussi peu nombreuses depuis la crise (113 au 1er trimestre 2014 contre 189 en 2009). L'essentiel des PME a obtenu du tribunal de poursuivre l'activité sous redressement judiciaire, leur permettant ainsi d'étudier la mise en place d'un plan de sortie de procédure, même si "les deux tiers de structures financières trop fragilisées n'y parviendront pas" prévient Thierry Million, responsable des études chez Altares. Il ajoute : "le manque de cash est alors vite insurmontable et le crédit fournisseur une fausse alternative, les trois quarts de PME défaillantes ce premier trimestre réglaient leurs fournisseurs avec plus de 15 jours de retard".

Les métiers plus proches du consommateur sont tous dans le rouge

On apprend également que c'est l'industrie manufacturière qui porte les meilleures tendances. Avec 729 cessations de paiement sur les trois premiers mois (-6,9%), le secteur enregistre son meilleur chiffre (hors période estivale) depuis la crise. La plupart des activités industrielles surfent sur la reprise. Dans son sillage, le commerce interentreprises (commerce de gros) confirme ce regain de forme. Les cessations de paiement reculent de 2,8 %. Sur l'ensemble des services aux entreprises, les défaillances sont en hausse de 4,8 % (1 918). La dégradation est davantage concentrée dans les activités scientifiques et techniques (+6,8 %) telles que le conseil pour les affaires et conseils de gestion (+ 8 %), les agences de publicité (+ 6 %) ou les architectes (+ 25 %). Les activités de services administratifs aux entreprises contiennent l'augmentation des défaillances à + 2,7 % mais, parmi elles, la sécurité privée enregistre une hausse de 5,6 % et le nettoyage courant des bâtiments de 10,4 %. Les activités financières et d'assurance ne sont pas épargnées (+ 38,6 %), en particulier les fonds de placement (+ 50 %) ou les agents et courtiers d'assurances (+ 42 %). Parmi les autres activités de services, le transport routier de marchandises s'inscrit dans le rouge (+ 6 %). Le transport routier de fret interurbain reste bien orienté (- 12 %) tandis que le fret de proximité est à la peine (+ 14 %). Les métiers plus proches du consommateur sont tous dans le rouge. Les cessations de paiement augmentent ainsi de 3,5 % dans les services aux particuliers, particulièrement chez les coiffeurs (+ 13,1 %). Dans la restauration (+ 2,5 %), le rythme est tiré par la restauration rapide (+ 5,8 %) plus que la restauration traditionnelle (+ 1,4 %). Le commerce détail contient la hausse des défaillances à 2,7 % (2 288) mais plusieurs activités dérapent fortement. C'est le cas vente à distance (+41,2%), du meuble (+ 11 %) ou du prêt à porter (+6,8 %). La dégradation est également sévères dans quelques métiers de bouche comme des épiceries (+17,9 %), boucheries (+23,3 %) et chez les artisans boulangers (+14,1 %). Les activités de santé ne sont pas épargnées. Si les volumes de défaillances restent faibles, les RJLJ augmentent de 15 % dans les pharmacies, 18 % dans l'optique et 12 % dans la santé humaine. 

Auteur

  • La Rédaction
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