A l'occasion de la 50ème Assemblée Générale Ordinaire de l'APST, Raoul Nabet, président de l'association, n'a pas voulu revenir sur le dossier de la garantie financière mais a tout de même effectué quelques mises au point, et constaté "qu'au 31 décembre 2014, la situation de l'APST est parfaitement sereine"."A ceux qui ont voulu nous déstabiliser, je les invite à lire le rapport moral" précise d'entrée Raoul Nabet dans son allocution.
En 2014, l'APST a certes enregistré 202 démissions mais a accueilli 283 nouvelles adhésions, soit un solde positif de 81. "Sur ces 202 démissions, 100 concernent des cessations d'activité, 50 des fusions et des regroupements, 13 ont fait appel à la prise en charge suite à leur défaillance financière et seulement 39 ont choisi d'aller voir si le ciel est plus bleu ailleurs" résume le président. Mais avec l'obligation pour les garants de garantir l'intégralité des fonds déposés (le décret devrait être publié vers le 1er juillet pour une entrée en vigueur début 2016), l'APST compte bien récupérer une partie de ceux qui sont partis. "Certains vont revenir l'année prochaine. Ils me l'ont dit" affirme dans un demi-sourire Raoul Nabet."On a dit que les jours de l'APST étaient comptés. Je remarque que 67% des immatriculés ont choisi l'APST comme garant, loin devant le Crédit Agricole (4%) et Banque Populaire (3,25%)" poursuit Raoul Nabet qui rappelle que l'APST pratique la garantie des fonds déposés "depuis 18 ans".
"Des prédicateurs avisés ont annoncé une année 2014 catastrophique. Nous avons enregistré 6 sinistres de moins qu'en 2013" ajoute le président. Le coût de ces sinistres incluant une provision de 2,40 ME s'élève à 4,88 ME. Au cours de l'an dernier, 3 581 passagers ont été pris en service à travers 967 dossiers. Le résultat net de l'exercice 2014 s'élève à 68 072 euros (- 2,28 ME en 2013).
"L'excédent enregistré pour l'année 2014 va venir conforter notre fonds de garantie estimé à 5 ME. Ce fonds de garantie, additionné à un ensemble immobilier évalué à 30 ME permet d'envisager l'avenir avec plus de sérénité" indique Raoul Nabet. Un avenir qui pourrait voir l'APST, accompagnée et encouragée par les pouvoirs publics, passer du stade associatif à celui de mutualiste. Un modèle qui pourrait "d'ici quelques années permettre d'améliorer les finances et garantir la pérennité de l'association".