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Le patron de PME, ce fragile superman

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Les membres du Snav IDF réunis en Croatie pour leur 14e convention ont planché sur le stress des patrons d'agences de voyages.
Un sujet original, qui, comme l'a dit Michelle Laget Herbaut, présidente du Snav IDF, "nous change des thèmes habituels comme la formation, le client, les nouvelles technologies, etc., qui ont tous été déjà abordés". D'autant qu'elle est persuadée que la réussite des patrons de TPE et PME "dont 66%travaillent plus de 50 heures par semaine et 57% au moins 6 jours", passe par la gestion de leur capital santé. La santé du patron est d'autant plus importante à préserver qu'elle rejaillit directement sur la productivité de l'entreprise. C'est ce qu'explique Thomas Lechat, chercheur de l'observatoire des PME Amarok, basé à Montpellier, qui indique que 63% des patrons de PME se disent stressés, et que ce stress a des conséquences néfastes sur l'entreprise. Il diminue la capacité de travail du patron et dégrade la qualité du management. C'est logique. A la différence d'une grande entreprise, un patron de petite structure ne dispose ni de direction financière, ni de direction des ressources humaines, ni de direction marketing. Il doit tout faire lui-même et est donc beaucoup plus exposé. Thomas Lechat résume le rôle d'un patron d'agence de voyages ainsi : "vous êtes dans le cockpit d'un avion avec vos salariés et quand il y a une secousse, vous vous la prenez en pleine face". Il note que si les médias parlent souvent des suicides des salariés chez France Telecom, ils ne parlent jamais des suicides des patrons de PME "qui sont au moins aussi nombreux". Sans doute, mais pourtant la plupart d'entre eux, et malgré les difficultés rencontrées, n'échangerait sûrement pas sa place avec celle d'un salarié. Selon une étude réalisée par Amarok, "81% des patrons de PME français disent qu'ils sont biens" au travail, contre 40% seulement chez les salariés. Ils doivent cependant faire attention au surmenage puisque les deux tiers d'entre eux travaillent plus de 50 heures par semaine et que 8,6% disent avoir des troubles du sommeil (contre 6% chez les salariés). Pour apprendre à gérer leur stress, les adhérents du Snav IDF ont pu participer à trois ateliers. Le premier traitait de la kinésiologie qui est l'étude du corps humain dans l'activité physique (massage des oreilles, contrôle de la respiration, etc.). Le second abordait la sophrologie qui regroupe toutes les techniques permettant d'éviter les tensions avec les autres. Le troisième proposait l'automassage. Une somme de petits exercices qui, pratiqués régulièrement, sont sensés prévenir de fâcheux burn-out.
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  • La Rédaction
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