Le Snav se montre satisfait de la décision du gouvernement d’avoir fait voter à l’Assemblée nationale un abattement de 75 % sur les dépenses des congrès médicaux et scientifiques, dans le cadre du projet de budget de la sécurité sociale pour 2013.
Le président du Snav, Georges Colson, estime que "la mobilisation énergique et sans précédent des professionnels des congrès médicaux et du tourisme d’affaires, dont le syndicat, a permis d’éviter le pire, à savoir la délocalisation des congrès médicaux dans des pays limitrophes, où aucune taxe spécifique ne vise ces congrès. Certains laboratoires pharmaceutiques avaient d’ailleurs étudié la possibilité de ne plus organiser de congrès en France, si le gouvernement ne faisait pas marche arrière". Georges Colson met en garde le gouvernement "qui ne doit pas céder à la tentation de faire financer ses projets - ici le financement des associations de patients et d’usagers du système de santé - sur le dos de l’industrie du tourisme, qui n’a pas besoin de ça, mais au contraire devrait bénéficier de toute l’attention des pouvoirs publics". Il ajoute : "Si les professionnels du tourisme doivent être soumis au même devoir de solidarité que les Français, en cette période de crise, le gouvernement doit parallèlement veiller à préserver leur compétitivité-coût. Or, par exemple, la hausse des taux de TVA en 2014, pour financer le crédit d’impôt pour la compétitivité et l’emploi, va pénaliser les secteurs de la restauration, de l’hôtellerie et les parcs à thèmes", s’inquiète le président du Snav.
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Les congrès médicaux épargnés par une taxe, le Snav veille au grain
