A l'occasion d'une table ronde intitulée "l'innovation", organisée dans le cadre des Rencontres du Snav à Tenerife, les débats et les interventions dans la salle se sont focalisés sur le paracommercialisme.
A la tribune, Pierre-André Romano, président de Twim Travel, réseau d'agent de voyages à domicile, Eric La Bonnardière,fondateur du courtier Evanéos et Cedric Di Pierro, jeune agent de voyages à la tête de deux points de vente Nouvelle Frontières sont venus expliquer leurs méthodes innovantes pour conquérir des clients. Pas sûr qu'Eric La Bonnardière, dont la société met en rapport client et réceptif, retente cette expérience. Dans la salle, un congressiste lui a reproché d'être un concurrent déloyal même si Evaneos est immatriculé : "Vous n'encaissez pas l'argent du client, que se passera-t-il si votre client a un accident ? De plus, vous ne commercialisez pas d'assurances". Valérie Boned, secrétaire général adjointe du syndicat, tempère : "Le juge ira chercher la responsabilité d'Evaneos mais il se pose quand même la question du niveau de couverture apportée par la RCP". Franck Voragen, le tout nouveau président de commission paracommercialisme, a pris la parole pour affirmer que le syndicat "veillerait à faire respecter le droit des agences", selo le sacro saint principe "même droit, même devoir". Quant à Georges Colson, président du Snav, il a annoncé qu'il interpellerait,samedii, Sylvia Pinel, ministre du tourisme "sur les dispositions prises par la loi pour les réceptifs qui veulent travailler en France". Enfin, Pierre André-Romano s'en est pris aux apporteurs d'affaires rémunérés en honoraires par les agences : "La loi m'oblige à salarier mes vendeurs à domicile. C'est une concurrence déloyale qui me nuit car je ne peux assurer à ces apporteurs d'affaires le même niveau de rémunération".Actualités
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