Georges Colson, président du Snav, ne cache pas son agacement.
La disparition d'un ministère du Tourisme à part entière pour laisser place à un secrétariat d'Etat, "c'est une bêtise" s'emporte t-il !Alors que le président de la République avait déclaré l'été dernier que le tourisme devait être érigé en grande cause nationale, les professionnel du tourisme comprennent mal que, à cause de la claque électorale de dimanche dernier, il n'y ait plus de ministre du Tourisme au gouvernement. Pour le président du Snav c'est donc une déception, surtout à quelques semaines de la fin de son propre mandat. Pour lui, "vu de l'extérieur, un ministre a toujours plus de poids qu'un secrétaire d'Etat" même s'il reconnaît, que, "vu de l'intérieur, ça ne change pas grand-chose, car un secrétaire d'Etat peut travailler avec autant d'efficacité" qu'un ministre. "Avec Sylvia Pinel, nous avions en face de nous des gens compétents qui nous écoutaient, qui nous entouraient et qui nous soutenaient" dit-il encore. Maintenant, il va "falloir tout recommencer". "Recommencer à convaincre, sensibiliser les nouveaux membres du cabinet, sur les grands chantiers comme la directive européenne, le para-commercialisme (où "on avait à peu près convaincu tout le monde"), la vente des assurances, et les travaux autour des Assises du tourisme qu'il ne faudrait surtout pas "balancer aux oubliettes". Georges Colson conclut : "on espère quand même maintenant que tous ces dossiers seront repris !"
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