Selon un calcul du cabinet Protourisme, si l’augmentation de la taxe de séjour à son plafond était mise en application, par ne serait-ce qu’un tiers des communes, la perte économique pour le tourisme hexagonal se chiffrerait à 500 millions d’euros et 10.000 emplois perdus. Didier Arino, directeur de Protourisme explique qu'à "l’heure où le président de la République prétend faire du tourisme une grande cause nationale, les mesurettes annoncées par Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères également en charge du Tourisme, ne résoudront aucun des problèmes du tourisme français".
Il considère que "de surcroît ce vote d’une majorité de députés conduira à accroître le déclin de la compétitivité de la destination France". Il conclut : "depuis 30 ans, il n’y a jamais eu de véritable politique touristique mais un tel décalage entre les discours et les actes n’a jamais été aussi fort".
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