Une étude exclusive, menée par Flower Campings & MadeInVote, révèle un écart considérable entre le désir des Français de pratiquer un tourisme durable et la réalité de leurs actions quand ils partent en vacances. Ce baromètre met en lumière 5 paradoxes
Le paradoxe du flou : bien que 46% des Français affirment prendre en compte la dimension durable lors de l'organisation de leurs vacances, 76% d'entre eux admettent qu'ils n'ont qu'une compréhension vague ou inexistante de ce que signifie réellement le tourisme durable.
Le paradoxe des déplacements : alors que la majorité des Français reconnaît l'importance d'un transport respectueux de l'environnement pour un tourisme durable, 54% continuent d'utiliser leur voiture thermique pour leurs déplacements estivaux.
Le paradoxe de la destination : un tiers des Français déclare voyager moins loin pour des raisons environnementales. Pourtant, la prise en compte de cette dimension durable se réalise plutôt une fois arrivés sur place.
Le paradoxe de la sensibilité : malgré une prise de conscience croissante de l'impact du tourisme sur l'environnement, 7 Français sur 10 affirment ne pas être plus sensibles à la préservation de l'environnement pendant leurs vacances que dans leur quotidien.
Le paradoxe de l'information : malgré la volonté des hébergeurs de proposer un tourisme plus durable, une majorité de Français (64%) estime que ces informations sont insuffisamment mises en avant.
Ces paradoxes révèlent une véritable schizophrénie des Français qui ont aujourd’hui de vraies prises de conscience face au tourisme durable mais qui ne vont pas encore au bout de leur engagement. Néanmoins, l’étude met en avant de nombreuses pistes pour favoriser l'adoption de pratiques plus respectueuses de l'environnement. Il s'agit notamment de repenser les déplacements, de développer l'information et la lisibilité des labels, de proposer des hébergements écoresponsables, et de valoriser le développement d'une offre touristique loin des zones trop denses.
La clé pour un avenir plus durable du tourisme en France repose sur une sensibilisation accrue, des informations claires et une action conjointe de tous les acteurs du secteur.