Australie Tours d'une rive à l'autre du Pacifique

Leader sur la Nouvelle-Zélande et la Nouvelle-Calédonie.
Un moyen de fidéliser les clients déjà partis en Australie.
L'Australie n'est pas l'unique destination d'Australie Tours. Le TO fondé en 1984 par Eric Ridet référence au total onze destinations: Pérou, Bolivie, Argentine, Chili, Nouvelle-Zélande, Nouvelle-Calédonie, Tahiti et ses îles, Vanuatu, Fidji, Cook, regroupées en trois brochures thématiques annuelles. Sur ces marchés, le voyagiste a pris en charge l'an dernier quelque 2.500 personnes, se positionnant ainsi comme le leader français sur la Nouvelle-Calédonie avec 770 pax en 2005 contre 757 en 2004 et sur la Nouvelle-Zélande avec 520 pax contre 586 sur l'exercice précédent. Ces deux "porte-avions" du Pacifique permettent également au TO de proposer des extensions balnéaires, souvent dans le cadre de voyages de noces qui représentent 65% des ventes sur ces axes, vers des archipels plus exotiques comme les îles Fidji, Cook ou Vanuatu. Cet archipel fait l'objet d'une attention particulière cette année chez Australie Tours avec un forfait "coup de cœur", de 8 jours/ 7 nuits.
L'autre axe développé depuis une dizaine d'années par Australie Tours concerne l'Amérique australe. "Notre originalité vient de notre souplesse totale, insiste Michel Serpette, chef de produit. Nous pouvons proposer des voyages à la carte sur nos quatre pays andins, avec des extensions possibles au Brésil ou au Venezuela." Cette flexibilité se vérifie aussi au niveau de l'aérien, véritable nœud gordien dans ce sous-continent. Les circuits sont également modulables avec des extensions toujours possibles. Le voyagiste propose cette année un forfait exclusif de 17 jours/ 15 nuits avec une visite de quatre pays : Pérou, Bolivie, Argentine et Brésil, vendu à partir de 3.375 euros, c'est-à-dire sensiblement le même prix qu'un voyage "classique" en Australie. Cette production permet en effet de fidéliser autour de la marque les clients ayant déjà visité l'île-continent. Car le fait est que cette clientèle-là ne fait le plus souvent qu'un voyage: "seuls 5% d'entre eux reviennent effectivement en Australie", confie Eric Ridet. Avec cette production, le TO peut espérer en capter davantage.