Gilbert Espitalier-Noël est le nouveau PDG de Beachcomber en poste depuis le 1er juillet dernier.
Il était la semaine dernière à Top Resa à Paris en compagnie de François Venin, nouveau directeur commercial. L'occasion pour les deux hommes "de prendre le pouls" des marchés européens et d'évoquer la stratégie à venir.Les deux dirigeants sont actuellement dans une phase "d'identification des valeurs" du groupe. Ils souhaitent impliquer davantage les quelque 5000 salariés surtout depuis l'internationalisation de Beachcomber aux Seychelles et au Maroc. Ces "valeurs" tournent notamment autour de l'authenticité et de la simplicité. Ce travail sur l'image de l'entreprise devrait débouché l'an prochain sur une importante communication.
Côté projets, Gilbert Espitalier-Noël annonce en avoir deux dans les cartons - un aux Seychelles et un sur la côte ouest de Maurice - mais "à moyen terme". "Nous regardons aussi ailleurs dans l'Océan indien, comme au Sri Lanka ou aux Maldives, on ne s'interdit rien". Mais il admet "être freiné par l'endettement" du groupe lié à "l'expérience marocaine qui a été très difficile", faisant allusion au Royal Palm de Marrakech. Rappelons qu'après avoir été "lâché" par son partenaire marocain, il lui a fallu "supporter le financement seul". Aujourd'hui, "nous continuerons à en supporter les coûts encore quatre ans" expliquent encore les deux dirigeants, qui savent que le temps presse d'autant plus que "la concurrence est très sévère".
Comble de malchance, le Royal Palm de Marrakech qui a ouvert il y a un an connait un démarrage difficile. "Nous souffrons de la désaffection des Européens au Maghreb" explique François Venin qui déplore un taux de remplissage de 25 %. Le groupe vise néanmoins "un taux de 40%" pour les mois à venir, surtout que les "réservations pour l'automne et l'hiver s'annoncent intéressantes".
Pour le reste, "notre priorité est de continuer à garder nos hôtels en état". Le Royal Palm de Maurice et le Paradis. Le Shandrani et le Canonnier seront refaits en 2016/2017.
Sur le marché français, Beachcomber observe une "petite baisse de la clientèle" mais qui reste "globalement assez stable". Le groupe hôtelier a réalisé l'an passé environ 30.000 clients pour 94.000 nuits. 17.000 d'entre eux sont venus via un TO (Beachcomber Tours, le TO maison, ainsi que Jet tours, TUI, Fram et Kuoni).