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Production

Cap Australie 2014 : Les agents de voyages en ont pris plein les yeux et témoignent

Comme Capri, Cap Australie, c’est fini.
Snif ! Jeudi 29, les dix agents de voyages conviés par Australie Tours ont reposé le pied à Paris, le jour de l’Ascension. L’occasion de demander à chacun d’évoquer les sommets du voyage mais aussi les points sensibles de la destination. Un pays que tous maitrisent mieux désormais pour le vendre aux clients. Brigitte Derrouch (Sélectour Afat Massilia Voyages, Marseille)
Elle a traversé l’eductour avec une classe naturelle, discrète et souriante. Son expérience de l’accompagnement s’est sentie à travers un sens de l’organisation et une faculté d’orientation évidents. Une présence sage et rassurante pour l’Arlésienne du groupe.
"Je retiens en premier de ce voyage la beauté des paysages, les grands espaces, surtout Kakadu et le Centre Rouge. Une mention particulière aussi à Sydney et à la majesté de son site. En second, je mettrai en avant le fait que les Australiens sont vraiment helpful, toujours attentifs à aider les autres. L’Australie m’a parue plus accessible qu’imaginé, facile à vivre en tant que touriste. L’eductour était bien organisé, il a touché à toutes les façons de voyager dans le pays, avec des hébergements différents. Ce que je n’ai pas aimé ? Les moustiques et les mouches ! Ce voyage est tout à fait raccord avec l’idée que je me faisais de la destination, en sachant qu’il faut faire attention aux saisons pour vendre telle ou telle région"

Marion Ride (Thomas Cook Voyages, Tours)
Avec Marion, la vie est belle comme son sourire. Généreuse, enjouée et gourmande, difficile de lui trouver un défaut, sauf peut-être un penchant excessif pour le fromage ! Cette bonne nature, douce et maternelle, a été, sans le savoir, une des artisanes de la réussite du voyage.
"Dans mon top 3, je placerai l’Opéra de Sydney pour son côté mythique, Kings Canyon pour l’immensité du site et les peintures aborigènes millénaires de Kakadu, pour leur précision incroyable. Tous les hôtels de cet eductour étaient de bonne qualité et variés et j’ai adoré ce voyage, notamment la façon de vivre des Australiens. Je n’ai en revanche pas accroché avec Darwin, une ville qui ne présente pas beaucoup d’intérêt, hormis le pub Monsoons où nous somme allés prendre un verre ! D’avoir découvert le pays va évidemment modifier un peu ma façon de le vendre. J’avais plutôt tendance à proposer le Centre Rouge et Sydney. Désormais, je mixerai davantage en intégrant Kakadu car c’est une vraie découverte, à condition d’avoir le temps et le budget ».

Priscilla Marceau (Selectour Afat Omni Voyages, Saint-Germain-en-Laye)
La Francilienne propriétaire de son agence, caractère trempé et perfectionniste, ne s’en est pas laissé compter, seule fille du groupe ayant pris le volant d’un 4x4. Avec son rire cristallin, sa voix haut perchée et son sourire tout mimi, à la fois touchante et déterminée, elle a prouvé son courage.
"Au cours de ce voyage, j’ai aimé notre groupe, vraiment super ! Mes deux endroits favoris ont été la croisière sur le Yellow Water’s Lagoon, à Kakadu, et l’Opéra de Sydney. La premier car nous étions seuls dans de splendides paysages et voir ces oiseaux dans la nature était vraiment extra. Le second, pour son côté mythique, bien sûr. Au titre des points sensibles, il faut reconnaître que la vie est chère en Australie. Comparé à notre niveau de vie en France, cela fait mal ! En agence, je vais pouvoir désormais aborder des détails pratiques, des conseils, des adresses de restaurants… que je ne pouvais pas donner avant au client. C’est de la valeur ajoutée indiscutable. Ce voyage aura été une expérience particulière, autant pour la destination que pour la cohésion du groupe du début à la fin".

Marie-Claire Lacroix (Havas Voyages, Clermont-Ferrand)
Marie-Claire a vécu cet eductour avec une pondération derrière laquelle chacun a décelé un sens de l’observation aiguisé. Réservée et attentive, elle s’est livrée au fil du voyage comme en témoigne ce fou rire lors du dîner-croisière à Sydney. Et en plus, elle a fêté son anniversaire en Australie !
"Dans le top 3, je mettrai l’Opéra de Sydney, pour le symbole qu’il représente, la beauté extérieure et intérieure de son architecture et l’aventure humaine associée. J’ai aussi adoré les paysages de Kings Canyon, dont le jardin d’Eden, même s’il faut préciser aux clients que l’on doit beaucoup marcher. Enfin, je parlerai d’Ubirr Rock, à Kakadu, pour la vue du bout du monde et ce paysage à l’allure de savane africaine. En comparaison, la région des Blue Mountains n’a pas fait tilt chez moi, hormis le jardin botanique. Plusieurs clients à qui j’avais vendu l’excursion ont d’ailleurs eu le même sentiment. Ma fille ayant vécu en Australie, je connaissais plein de détails du pays. J’aime l’idée désormais de proposer aux clients de segmenter leur voyage en trois zones, avec au moins trois nuits sur place. Mieux vaut vendre trois étapes un peu plus longues que quatre étapes trop courtes. Si un client ne veut pas aller à Kakadu, on peut proposer Cairns à la place. Et faire une sortie du pays différente de la ville d’entrée du voyage, avec Qantas ou Virgin".

Delphine Bocande (Printemps Voyages, Rennes)
Sereine et professionnelle, Delphine n’a pas perdu une miette de cet eductour, elle qui avait eu la chance de participer à Cap Nouvelle-Zélande, en 2008. Séduite par les paysages et ce pays neuf, il ne lui reste plus qu’à participer à Cap Nouvelle-Calédonie pour boucler la boucle !
"J’ai été bluffée par Sydney, où il y a 200 ans, il n’y avait rien. Bien sûr aussi, je suis très contente d’avoir vu l’Opéra, un bâtiment iconique. Le Centre Rouge m’a emballé, pour son côté bout du monde désertique, les contrastes de couleurs et le sable rouge. Je mets aussi dans mes préférences la croisière sur le Yellow Water’s Lagoon, à Kakadu, pour l’observation des animaux. L’avoir fait au lever du soleil, c’est un plus. Je pourrais citer également les peintures aborigènes. Dans la partie négative, je mettrai la dangerosité des animaux, pour moi qui suit assez craintive. Il faut en parler aux clients avant le départ. Il faut aussi prévenir que dans le Centre Rouge, on est isolé de tout. Enfin, à titre personnel, j’aurai bien aimé voir la barrière de corail ! Le fait de maintenant bien connaître le pays, c’est une assurance pour les clients. On peut apporter des informations et des détails concrets. J’ai pris connaissance de l’immensité de la destination, des incontournables à visiter, des saisons. L’Australie reste une destination rare, moins facile à revisiter que la Californie. Pour les honeymooners, avec un budget supplémentaire, on peut donc vendre un voyage d’exception qu’on ne revivra peut-être plus jamais".

Emmanuelle Michel (Galeries Lafayette, Strasbourg)
Profondément humaine et gaffeuse involontaire, la Provençale expatriée en Alsace était venue apprendre et se détendre, ses vœux ont été exaucés. Toujours dans les bons coups du rire, émotive et enjouée, elle a affiché une bonne humeur communicative. Ce voyage lui a fait du bien !
"Dans mes coups de cœur, je placerai Kings Canyon, avec le lever du soleil et le guide super sympa. C’était un endroit magique. J’évoquerai aussi le côté cool des Australiens, toujours souriants, et Sydney, dont l’Opéra, observé avec les jeux de lumière du festival Vivid, est un mythe et la première chose que l’on cherche à voir en arrivant ici. A l’inverse, j’ai moins accroché avec Darwin, où il n’y a pas grand chose à voir, et avec les dessins aborigènes. La croisière-dîner à Sydney était trop touristique pour moi et le repas lui-même, pas terrible. Un petit regret – mais on ne pouvait pas tout faire -, celui de n’avoir pas été à Cairns et à Kangourou Island. Sinon, le groupe était magnifique, et Stéphane, d’Australie Tours, super ! Après ce voyage, je sais désormais pourquoi on doit rester un, deux ou trois jours à tel ou tel endroit. Je maitrise mieux le sur-mesure et, du coup, je poserai moins de questions à la résa du TO. Un voyage en Australie, pour moi, c’est idéalement au moins quatre zones différentes".

Benjamin Voidy (Voyages Rive Gauche, Versailles)
Sa mascotte de Zlatan fut l’un des gimmicks du voyage. Toujours bien placé avec son joueur de foot favori, le jeune et grand versaillais, du soir plutôt que du matin – c’est mieux pour l’apéro… -, s’est éclaté sur les pistes en 4x4 et a appris auprès de son ainé Laurent. Un eductour, ça fait grandir !
"La découverte du pays, la vie de groupe, la rencontre avec des personnes exceptionnelles : voilà ce que je retiens d’abord de ce voyage. Côté visites, ce qui m’a le plus plu, c’est le 4x4 sur les pistes, la bonne ambiance dans les voitures, des sensations de vitesse et de glissades. Et aussi la classe affaires sur Etihad, un produit que je n’avais jamais connu. Je regrette juste que le voyage ait été… trop court ! et que les boissons n’aient pas toujours été incluses aux repas. Maintenant que je connais le terrain, ce sera plus simple de conseiller le client car on maîtrise des détails pratiques qui permettront d’emporter la vente face à des acheteurs hésitants. Mon souhait ? Qu’on refasse avec le même groupe un Cap Nouvelle-Zélande en 2015 !".

Laurent Chevassut (Tourcom Esprit Pionnier, Le Bourget du Lac)
Un véritable général d’Empire ! Toujours aux avant-postes, jamais fatigué, tour leader à l’occasion, maître de table, traducteur, Laurent, c’est monsieur 100 000 volts. Son rire tonitruant, ses blagues, son énergie ont porté le groupe. Il en fallait un, c’était lui !
"Dans mon Top 3 personnel, je mettrais le vol en Business avec Etihad, l’excellent service et les hôtesses adorables. Puis le Centre Rouge et les trois jours de 4x4 en autonomie, un vrai temps fort, ainsi que la rencontre avec des gens sympathiques et cool, un peuple australien extraordinaire. Je n’oublie pas non plus le plaisir d’avoir côtoyé des agents de voyages qui ont la foi et croient en leur métier. Côté moins, je pointerai l’aspect hyper touristique de certaines visites, trop « Disney ». Je pense bien sûr à Uluru, avec les tables toutes alignées pour l’apéritif. C’est trop organisé. Pour les repas du midi, vis-à-vis de mes clients, je mettrai une gamme au dessus : plutôt un chouette pique-nique que de simples sandwiches. J’ai découvert une destination où plusieurs aspects cohabitent dans un même pays : le Centre Rouge, le Top End, Sydney… Chaque région donne à chacun la possibilité de trouver ce qu’il recherche. C’est l’avantage d’un pays continent".

Tiphaine Raulet (Havas Destination Ailleurs, Pau)
Festayre, elle est, festayre, elle restera. Ainsi ira la vie pour Tiphaine la Paloise, fille du sud-ouest, habituée à vivre en tribu, gentiment extravertie et joyeuse. Sous le paraître, une vive intelligence, une culture littéraire et une vie intérieure plus secrète. On a aimé !
"J’ai beaucoup apprécié le Centre Rouge, Uluru et surtout Kings Canyon, pour le côté mythique de ce que cela représente pour les Aborigènes. L’arrivée à Glen Helen, aussi, avec cette falaise rouge, était magnifique. Kakadu m’a plu également, c’est comme si on était en safari. Les animaux, les peintures aborigènes, l’un ne va pas sans l’autre. Et j’ai aimé Darwin, une petite ville qui ne paye pas de mine mais où il est facile de faire des rencontres. Quant à Sydney, ça fait rêver, surtout l’Opéra parce que le centre-ville, c’est un peu trop impersonnel, surtout après avoir vécu dans la nature. J’apporterai un bémol sur le campement Hawk Dreaming Wilderness Lodge, à Kakadu. J’ai trouvé ça très vide, cela manque de services, je ne m’y suis pas senti très à l’aise. A l’agence désormais, je mettrai plus l’accent sur le côté nature car je ne pensais pas que la destination l’était autant. Je croyais qu’il y avait plus de petites villes. Avant de partir, je n’avais pas le "rêve australien", comme certains de mes amis. Maintenant, si je peux, je reviendrai".

Emeline Couture (Ailleurs Voyages Sélectour Afat, Aix-en-Provence)
L’introversion et l’économie de mots d’Emeline n’a d’égal que sa sensibilité aux autres et à l’histoire de chacun. Cérébrale, psychologue, adepte d’une pensée alternative riche, la jeune femme svelte au profil de triathlète a su se taire en pleine conscience, ce qui n’est pas le moindre de ses charmes.
"Dans mon classement personnel, je mettrai Kings Canyon en tête car j’ai adoré découvrir ce territoire à pied et de l’intérieur. Autre point fort : l’arrivée à Glen Helen, dans le Centre Rouge, avec cette incroyable falaise en face. En trois, Ubirr, à Kakadu, pour la beauté du site. Mais autant je suis sensible à la pensée aborigène, avec des choses que je partage d’eux, autant je n’ai pas été en admiration devant leurs peintures. Dans les points sensibles, justement, je mettrai les Aborigènes. J’ai trouvé qu’ils étaient laissés pour compte, endormis par les allocations qu’on leur versait. J’en ai même vus qui étaient refoulés d’un pub à Darwin. Tout ça alors que le pays joue la carte des Aborigènes pour vendre la destination... En deux, il faut parler du coût de la vie. L’Australie est très chère pour un touriste lambda. Je le savais avant de venir mais je ne pensais pas que c’était aussi flagrant. Et puis en trois, les "bestioles", face auxquelles on n’est pas très serein ! Au final, ce voyage m’a apporté beaucoup de valeur ajoutée. On a fait en pratique ce que je vendais en théorie. Je pourrais évoquer des détails pratiques et je me sens plus à l’aise par rapport aux différents climats, ainsi que pour combiner plusieurs régions dans une période de voyage donnée. Un dernier point : j’ai été agréablement surprise par la qualité de la literie, bonne partout, même dans les hébergements de petite catégorie".

Auteur

  • Philippe Bourget
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