C'est au cœur de cette terre "damée" de rouille, dans le parc provincial de la rivière bleue, que les six agents de voyages invités par Australie Tours ont passé leur dernière journée en Nouvelle Calédonie.
Et le Cagou, animal emblématique du territoire était bien là !Lobby du Méridien de Nouméa, mardi 14 octobre, 8 heures. Prêtes pour cette ultime randonnée au sud de Grande Terre, Melinda, Sandrine, Hélène, Caroline, Audrey et Sylvie sont toutes là. François, leur guide aussi. "Avec lui, vous allez tout savoir sur les arbres et les plantes. Et il saura même appeler le Cagou, cet oiseau que l'on ne trouve qu'en Nouvelle Calédonie" leur glisse Claude Blanc, directeur d'Australie Tours. Effectivement, sa passion pour la pays, son histoire, sa géologie, sa flore… capte rapidement l'auditoire. Et pas question d'attendre le Parc de la rivière bleue, destination de la journée, pour s'instruire. L'histoire même de Nouméa, développée autour de baies, de mangroves et de forêt sèche (présente sur le tout proche Ouen Toro) est déjà l'occasion d'évoquer la richesse botanique et géologique de Grande Terre. Eh oui, connue pour avoir le plus grand lagon du monde, la Nouvelle Calédonie abrite aussi la plus grande forêt sèche du monde avec 420 espèces de plantes dont 78% d'endémiques. Et son célèbre pin coactionnaire ? La Nouvelle Calédonie compte 13 des 19 espèces d'Araucaria, dont ce fameux – et unique – colonnaire. Les informations fusent, mais François n'hésite pas à s'arrêter pour mieux s'approcher d'une fleur ou pour, caillou à la main, raconter l'histoire de la formation du pays, essentielle pour comprendre la richesse de sa flore comme de son sous sol. Car sous cette terre damée de rouille vieille de 80 millions d'années, affleure une quantité de minerais : du cuivre, du fer, du cobalt, de la bauxite… et le très recherché nickel, découvert en 1864. 30 % des réserves mondiales de ce minerais sont en Nouvelle Calédonie ! Plus la joyeuse troupe avance vers le parc de la rivière bleue, plus elle en apprend. Cette mousse blanche est peut-être née du corail ; les fleurs de cette plante fleurissent à même sa tige ; cette tache orange vif est un lichen. Au loin un lac bleu intense, puis une rivière, tout aussi bleue, qui serpente sur cette terre rouge... Le spectacle est grandiose. Une étrange forêt d'arbres morts veille sur la vallée, telle une immense sculpture hors du temps. Le cagou, animal emblématique de Nouvelle Calédonie, reste invisible. Il n'en restait qu'une soixantaine dans les années 70. Protégés, ils sont maintenant 700. "Regardez bien sur les côtés de la piste" demande François à la fine équipe. "Là, là, il est là" crie soudain Caroline. Bravo ! L'animal se laisse approcher. La photo s'impose. Un deuxième cagou sort. "Vous avez une chance inouïe, car en ce moment, c'est la saison des amours, et il est plus difficile d'en voir" indique François. Un dernière halte devant le plus vieux kaouri du pays, et il faut repartir. Et oui, tout a une fin. Mais quelle belle fin !
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