Le groupe Voyageurs du Monde annonce un chiffre d'affaires de 107 millions d'euros "stable à périmètre constant" pour le premier semestre 2012 et un résultat net de -3,5 millions d'euros contre -3,2 millions.
Il anticipe un résultat d'exploitation et un résultat net "légèrement en baisse, de l'ordre de 5 à 8%" à fin 2012.Les deux principales activités, le voyage sur mesure et le voyage d’aventures, ont affiché des progressions respectives de 7,8 % (+2.3% à périmètre constant) et de 10,9% (+2.1% à périmètre constant). Elles représentent désormais 85% des ventes contre 80% l’an dernier sur la même période. Mais VDM a souffert avec ses activités "collectivité" (-12%) et "incentive" (-26%) qui représentent 11,5% des ventes totales. Les prochains mois seront consacrés au rapprochement avec Allibert annoncé cet été et dont VDM aura pris la totalité des parts dans 4 ans. L’opération permettra au groupe "de mieux segmenter et couvrir le marché du voyage, et d’appuyer sa croissance sur deux pôles : Sur-Mesure et Nature et Aventure". Quant aux perspectives, elles ne sont pas folichonnes. "En 2013, je vais faire le dos rond" a expliqué Jean-François Rial, président de VDM, très inquiet de la tournure des choses. "Entre matraquage fiscal et délire de l'Europe économique", il préfère "préparer l'avenir sur nos métiers". Concrètement, VDM va se concentrer sur 3 grands chantiers : le service, la productivité et la migration sur le web. Pas de croissance externe, donc, surtout "qu'on a beaucoup à faire en interne". D'autant plus que pour Jean-François Rial, les TO qui sont sur le marché sont essentiellement revendus en agences de voyages, là où "il n'y plus de business". Il rappelle que VDM a d'ailleurs "fermé l'agence de Caen alors qu'elle était rentable" et "renoncé à ouvrir une agence à Orléans, pour mettre l'argent sur le web". En revanche il n'est "pas question que l'on touche à nos autres agences".
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En 2013, Voyageurs du Monde va faire le "dos rond"
