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Production

Fram : Marie-Christine Chaubet réclame un changement de stratégie

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Marie-Christine Chaubet, ancienne patronne de Fram et l'une des actionnaires principales du groupe, appelle à une recapitalisation rapide pour sauver le voyagiste en difficulté, a indiqué son avocat à l'AFP, estimant qu'il faut 30 millions d'euros pour assurer l'avenir de Fram dont 15 millions d'urgence."Il faut 15 millions d'euros pour sauver à court terme le groupe et il en faut 15 de plus pour le pérenniser, c'est-à-dire pour le redéployer sur des secteurs où il n'est pas.
Donc au total 30 millions sont nécessaires", a déclaré Patrick Grillat, confirmant ainsi des informations du journal Les Echos. Marie-Christine Chaubet et sa fille Marie-Odile, plaident "depuis les résultats de 2010" pour une recapitalisation, a-t-il ajouté, précisant qu'il "n'est pas question de faire appel à de la dette" mais de "faire un tour de table" des actionnaires. Le capital de Fram, entreprise familiale basée à Toulouse, est détenu à 40% par Marie-Christine Chaubet (et sa fille) et à 40% par son demi-frère Georges Colson, qui vient de reprendre la direction du groupe après le départ soudain d'Olivier de Nicola la semaine dernière. Marie-Christine Chaubet et Georges Colson sont en froid depuis des années. D'autres actionnaires familiaux détiennent 8%, Air France 9% et des minoritaires se partagent les 3% restants, a rappelé l'avocat. "On a consommé 70 millions de cash en quatre ans dans cette entreprise. Il faut changer de stratégie et recapitaliser. Les quatre audits réalisés en quatre ans chez Fram, par des auditeurs différents, arrivent tous aux mêmes conclusions" sur la situation du groupe. Par ailleurs, elle indique qu'Olivier de Nicola, qui a quitté Fram la semaine dernière était en désaccord avec le président du conseil de surveillance Georges Colson sur la stratégie à mener. Dans un communiqué envoyé aux Echos lundi, Marie-Christine Chaubet et sa fille se sont dites "consternées" par le départ de M. de Nicola, en qui elles avaient "toute confiance. Elles déplorent que Georges Colson ne soit visiblement pas ouvert aux "solutions" qu'elles prônent pour "le sauvetage du groupe", et s'opposent à une vente d'une partie des actifs de Fram pour combler le trou.
Fram

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  • La Rédaction
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