Dans une lettre adressée aux salariés de Fram que le Quotidien du Tourisme s'est procurée, la direction exprime sa "consternation" face aux "multiples communications" faites à la presse par "l'un des membres du CE et un délégué syndical CGT" du groupe. La direction affirme que ces déclarations jettent "le discrédit sur les actionnaires et la direction du groupe" et développent des "allégations volontairement inexactes et anxiogènes" qui peuvent "déstabiliser" le personnel, les clients et les partenaires de Fram.
La direction explique encore que si le groupe se trouve actuellement dans une situation "difficile", il est néanmoins en "phase de redressement" et appelle à l'union et à la mobilisation pour "conserver la confiance" des clients. Cette lettre fait suite à un communiqué adressé à la presse professionnelle, sorte d’appel au secours dénonçant une opacité dans la conduite du redressement de Fram, par un délégué syndical. A ce sujet, un représentant du CE se dit "assez en cohérence avec les propos" tenus par la CGT. Il ajoute : "en réalité, on ne comprend pas le schéma où veut nous amener la nouvelle direction", se plaignant de la façon dont les représentants du personnel ont été traités lors du Conseil de Surveillance du 29 octobre dernier, leurs questionnements n’étant pas été pris en compte. "Il manque un vrai dialogue où nous serions force de proposition, comme c’était le cas sous les directions précédentes d’Olivier de Nicola et de Daniel Cohen" ajoute cet élu du CE. Quant aux salariés, s’ils ne sont pas démobilisés, certains services souffrent d’un appauvrissement, tel l’informatique qui a perdu sept collaborateurs en moins d’un an.
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