A l’occasion de la présentation des résultats intermédiaires du Ceto, René-Marc Chikli, le président, accompagné par quelques adhérents, a évoqué les préoccupations du tour operating français.Première inquiétude, des trésoreries de plus en plus tendues, obligeant les TO à être ou avoir un bon actionnaire pour résister en 2013.
"Il va falloir se battre soit avec un prix, soit avec une offre exclusive face à un client qui compare tout, tout le temps" analyse René-Marc Chikli ajoutant que la rentabilité "ne sera donc pas top" cette année. Seconde préoccupation, la présence massive de touristes originaires des pays du Bric qui mettent hors jeu les TO français sur des destinations où ils rayonnaient jusqu’à présent. "Les marchés russe ou chinois payent cash et en avance sur des destinations comme l’Egypte, la Turquie, les Maldives… et à destination, les fournisseurs ont vite fait leur choix. Pour nombre d’entre eux, la France n’est déjà plus un marché prioritaire" regrette Jean-Paul Chantraine, patron d’Asia, qui s’inquiète surtout de l’effet inflationniste sur les prix. Troisième enjeu pour les TO, l’arrivée de Google dans le tourisme, à surveiller de très près. Mais le sujet numéro un de discussion entre voyagistes reste l’acquisition de clients et surtout son coût.
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Les Bric mettent hors jeu les TO français
