Directours déménage son agence parisienne et prévoit 8 ouvertures sur 3 ans, en province et à l'étranger.Directours, le TO haut de gamme qui appartient au groupe NG Travel depuis 2008 a toujours eu un temps d'avance en matière de commercialisation.
Créé en 1994 par Michel-Yves Labbé avec un business model axé uniquement sur le BtoC via le téléphone et le Minitel a été un des premiers TO a prendre le virage Internet en 1998. Il s'est contenté de deux points de ventes physiques, l'un à Paris (qui déménage des Champs-Elysées au 9 rue de la Paix cette semaine) et l'autre à Lyon (ouvert début 2012) mais passe désormais à la vitesse supérieure avec l'intention d'ouvrir 8 agences de voyages d'ici 2015 : 5 en province (plutôt dans des métropoles du sud de la France) et 3 à l'étranger (dans des pays francophones tels la Suisse, la Belgique et le Québec). Pourquoi ces investissements alors que la tendance générale est davantage à la fermeture des points de ventes physiques ? « Car notre clientèle provinciale le demande. Cela les rassure », explique Olivier Kervella, PDG de NG Travel. « Nos clients ont une relation privilégiéé avec leur conseiller puisque c'est la même personne qui va suivre leur dossier du début à la fin, alors ils aiment pouvoir le rencontrer au moins une fois », poursuit Corinne Louison, DG adjointe de Directours. Directours a estimé que l'ouverture de l'agence de Lyon a généré une hausse de 35 % de leur activité sur la région Rhône-Alpes depuis le début de l'année. Leur objectif avec ses cinq ouvertures en France est d'atteindre une répartition du chiffre d'affaires égale entre Paris et la province. « Nos agences n'ont pas pignon sur rue. Elles se situent au premier étage de leur immeuble et accueillent le client dans une ambiance haut de gamme et exclusive », précise Corinne Louison. Le même modèle devrait être appliqué pour les prochaines agences. « Ce que nous faisons, c'est tout simplement du web to store. Les clients partent de notre site Internet pour aller en agence car ils veulent du sur-mesure », conclut Olivier Kervella.
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Les clients de Directours veulent des agences physiques
