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Production

Reprise de Fram : Doctegestio brouille les cartes

Journée décisive pour la reprise de Fram hier au tribunal de commerce : les 4 repreneurs en lice défendaient leur offre ultime avec une surprise venant du dernier concurrent en date, Doctegestio.
 Ambiance lourde ce mercredi au tribunal de commerce de Toulouse. L’audience de présentation des offres démarrait à 14h30 dans un ordre préalablement fixé. Premier à passer sur le grill, le tandem constitué de NG Travel d’Olivier Kervella et JPF Travel en la personne de Françoise Peglion, associée de Jean-Pierre Mas. A la sortie pas de déclaration de NG Travel pressé de reprendre l’avion alors que Françoise Peglion lâchait un "Je crois que les dés sont jetés" lourd de sens. Son avocat J-L Lévy devait concéder "une offre moins disante sur tous les plans" mais mettait en avant "un ancrage régional et une association de compétences" pourtant favorables pour l’entreprise reprise.
 
Puis ce fut au tour des représentants d’Homair, dont la reprise porte sur Fram Nature et le village de vacances de Soustons, qui s’abstinrent également de toute communication. Quant à Bernard Bensaïd, patron de Doctegestio, le troisième candidat repreneur et dernier à être entré dans la course tout récemment, il se déclarait très heureux à l’issue de cette audition. "Nous avons proposé de monter un plan de continuation" indiquait-il, annonçant que "depuis ce matin nous sommes actionnaires de Fram avec une participation significative, un bloc de contrôle racheté à la famille", même s’il n’a pas voulu dévoiler avec qui la transaction avait été passée. "Idéalement nous souhaitons arriver rapidement à 95% du capital". Selon lui, ainsi bardée son offre tiendrait la corde car un plan de continuation est par essence prioritaire. Doctegestio a proposé d’apporter 25 M€ en garantie de ce plan de continuation et se serait associé pour l’occasion avec "le fonds franco-chinois d’un ami qui a des hôtels en région parisienne" : il en "espère une ouverture du marché chinois à l’import".
Lors de sa sortie, Alain de Mendonça pour Karavel/LBO Finance s’est borné devant la presse à "avoir une pensée pour les salariés de Fram", se disant confiant dans l’outil industriel préparé et s’est dit prêt à démarrer tout de suite. Tout sourire, à la dizaine de salariés présents, il confiait qu’une "page va se tourner pour quelque chose de bien". Pour ces derniers, qui craignent "qu’on leur refasse le coup des Chinois", il n’y a qu’un seul projet qui tienne la route, celui de Karavel qui, dimanche à minuit, avait augmenté son offre sociale de 40 personnes". Michel Cabrol, Directeur financier de Fram, faisait état de "l’urgence absolue sous 10 jours" qui pesait sur les finances de Fram car "les ventes sont à l’arrêt". Selon lui, l’offre prépack de Karavel répond à cette urgence, rappelant que pour l’offre de continuation évoquée plus haut, "la détention massive du capital est nécessaire". Or le délai technique de transfert prend forcément du temps, surtout si les titres sont gagés. Thouraya Ferchichi, déléguée CFDT demandait, elle, simplement au tribunal "de ne pas se tromper" en rendant sa décision le 25 novembre à 14h30.
Fram

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  • La Rédaction
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