Le voyagiste britannique Thomas Cook annonce une perte nette multipliée par trois pour son premier semestre d'activité, en insistant sur les difficultés persistantes rencontrées en France et au Canada.Sur l'exercice achevé au 31 mars, il a affiché une perte nette de 594,3 millions de livres (environ 744 millions d'euros) contre 200,8 millions un an auparavant.
Sa dette s'est creusée dans le même temps de 300 millions, pour atteindre 1,39 milliard de livres. A la Bourse de Londres, le titre plongeait de 11,11% à 18 pence vers 9h00 GMT, dans un marché en hausse de 0,89%. La petite lueur d'optimisme viendrait du chiffre d'affaires semestriel qui est en légère hausse à 3,52 milliards de livres (+2,5%). Autre signe présenté comme positif: une amélioration du niveau global des réservations par rapport au début de l'année. Rappelons que le groupe a obtenu un accord de refinancement avec ses banques d'un montant de 1,4 milliard de livres et reçu le soutien quasi-unanime de ses actionnaires pour la cession de onze de ses avions et la vente de cinq hôtels en Espagne. Ces opérations devraient lui rapporter 239 millions de livres. Il vient aussi de vendre ses activités indiennes pour près de 100 millions de livres. Enfin, en Grande Bretagne, une centaine d'agences ont disparu sur les 200 fermetures programmées et 500 hôtels ont disparu du catalogue.
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Résultats : Thomas Cook dans la tourmente reste optimiste
