La direction de TUI France a recueilli mercredi après plusieurs mois de consultations l'avis du comité central d'entreprise (CCE) qui lui permet désormais de mettre en oeuvre un vaste plan social, dont l'objectif reste la suppression de 484 postes.
"A l'issue de ces réunions de travail, le nombre de postes supprimés est
réduit de 33. Néanmoins, l'objectif de réduction global est maintenu comme
prévu initialement à 484 postes", selon un communiqué de TUI France, qui
précise que "les appels au volontariat débuteront dès le mois de juin, avec
les premiers départs en juillet". Le processus de consultations avec les représentants du personnel avait commencé début février. Ceux-ci ont rendu mercredi un avis défavorable au plan social présenté par la direction et qui touche principalement Nouvelles Frontières. Mais cet avis n'est que consultatif et l'employeur reste libre de ses décisions de gestion. Interrogée par l'AFP sur le volume de l'enveloppe allouée au plan de sauvegarde de l'emploi (PSE), une porte-parole de l'entreprise a simplement déclaré: "C'est un montant important". La direction propose 1,5 mois de salaire par année d'ancienneté pour les dix premières années puis 1,4 mois de salaire au-delà de dix ans, plus une prime de 15.000 euros pour tous les salariés, assure les syndicats qui précise que les salariés devraient "commencer à recevoir leur lettre de licenciement début juin".